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La nomination de Juliette Méadel au poste de ministre déléguée chargée de la ville suscite des réactions partagées parmi les élus et les acteurs associatifs de terrain. Âgée de 50 ans, Mme Méadel, conseillère municipale d’opposition à Montrouge (Hauts-de-Seine) depuis 2020, a été nommée le 23 décembre par François Rebsamen, ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.
Un retour attendu dans la politique de la ville
Le retour d’un portefeuille dédié à la politique de la ville est perçu par les acteurs locaux comme un signal positif, après sa disparition dans le précédent gouvernement. Ce ministère avait été rattaché au ministère du logement et de la rénovation urbaine, dirigé par Valérie Létard, reconnue pour sa connaissance approfondie du sujet.
Un choix qui suscite des interrogations
Cependant, la nomination de Juliette Méadel soulève des doutes. Gilles Leproust, président de l’association Ville et banlieue et maire communiste d’Allonnes (Sarthe), a exprimé son scepticisme : *« Je ne la connaissais pas avant-hier. Je ne l’ai jamais entendue sur ces sujets. Mais je lui ai déjà écrit un message pour lui dire que nous étions à sa disposition pour nous mettre au travail au plus vite. »*
Parcours politique de Juliette Méadel
Juliette Méadel est issue des rangs du Parti socialiste, dont elle a été porte-parole en 2014 avant d’être radiée quatre ans plus tard pour avoir soutenu Emmanuel Macron. Elle a également occupé le poste de secrétaire d’État chargée de l’aide aux victimes de 2016 à 2017, sous la présidence de François Hollande. Sa proximité avec Manuel Valls et son parcours politique laissent présager une approche potentiellement intéressante pour les enjeux liés à la ville.