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Hausse des loyers en Israël : une pression croissante sur les locataires
La plateforme israélienne Globes a rapporté que les prix des loyers en Israël, qui avaient stagné au cours des six premiers mois de la guerre en cours, ont connu une augmentation significative ces derniers mois, affectant particulièrement les nouveaux locataires.
Les données publiées par le Bureau central des statistiques révèlent une tendance inquiétante qui augmente la pression sur les locataires et les indicateurs économiques plus larges.
Surchauffe dans les grandes villes
Le loyer mensuel moyen d’un appartement de quatre pièces à l’échelle nationale au troisième trimestre de 2024 a atteint 5 200 shekels (1 425 dollars), selon la plateforme. Les données montrent une grande disparité entre les régions :
- Tél Aviv : Le loyer moyen a augmenté à 8 500 shekels (2 330 dollars), reflétant sa position en tant que ville la plus chère du pays.
- Jérusalem : Le loyer moyen a atteint 5 900 shekels (1 620 dollars).
- Haïfa : Restée légèrement plus coûteuse à 3 800 shekels (1 050 dollars) par mois.
- Beer Sheva : La ville la plus abordable avec un loyer moyen de 3 000 shekels (822 dollars).
Dans la région centrale d’Israël, les loyers s’alignent désormais presque sur les mensualités hypothécaires, ajoutant des défis supplémentaires pour les locataires, selon Globes.
Inflation et au-delà
Un défi plus large
La reprise de la hausse des loyers après la guerre n’affecte pas seulement les locataires, selon la plateforme, mais aggrave également les défis économiques auxquels Israël est confronté.
Avec l’augmentation des coûts du logement, les conséquences s’étendent à l’économie en général, augmentant l’inflation de l’indice des prix à la consommation et pesant sur les budgets des ménages, en particulier pour les nouveaux locataires qui supportent le plus gros fardeau des hausses de prix.