Table of Contents
Mobilisation pour la colonisation de Gaza par des extrémistes juifs
Le jeudi 21 décembre, le mouvement Nahala, un groupe juif extrémiste, a organisé un événement à proximité de la bande de Gaza pour promouvoir la colonisation dans la région, avec l’approbation de l’armée israélienne.
Selon le quotidien Haaretz, l’armée israélienne a autorisé la tenue de cette manifestation dans une zone militaire fermée près de la frontière avec Gaza. Cependant, le mouvement avait initialement prévu d’acheminer des caravanes pour encourager l’occupation immédiate de Gaza, ce que l’armée a refusé.
Déclarations du mouvement Nahala
Daniella Weiss, la présidente du mouvement, a déclaré que la question des caravanes était devenue un sujet de discussion pour le ministre de la Défense, en raison des pressions exercées par le camp de gauche. Elle a fait référence aux caravanes destinées à établir des colonies à Gaza.
Parallèlement, des images circulent sur les réseaux sociaux en Israël montrant une remorque portant un slogan affirmant que « la décision = la terre » et « les colonies = la sécurité ».
Haaretz a également publié une photo de Weiss se tenant à côté d’une remorque sur laquelle il était écrit « Gaza nous appartient ».
Réactions et tensions
Des manifestants opposés à la colonisation de Gaza ont tenté d’empêcher le passage de la caravane, mais la police israélienne les a dispersés.
Plus tôt dans la journée, le ministère palestinien des Affaires étrangères a appelé la communauté internationale à prendre au sérieux l’annonce d’Israël concernant son intention de maintenir un contrôle sécuritaire sur la bande de Gaza.
Position du gouvernement israélien
Le mercredi 20 décembre, le ministre de la Défense israélien, Israël Katz, a déclaré lors de sa visite dans la région de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l’Égypte, que « l’armée continuera de maintenir le contrôle sécuritaire à Gaza pour prévenir les menaces futures, y compris les tunnels et les infrastructures militaires des factions palestiniennes ».
Contexte humanitaire et conséquences des violences
Depuis le 7 octobre 2023, Israël, soutenu par les États-Unis, est accusé de commettre des actes de génocide à Gaza, causant plus de 153 000 morts et blessés palestiniens, dont la majorité sont des femmes et des enfants. Plus de 11 000 personnes sont portées disparues, au milieu d’une destruction massive et d’une famine ayant coûté la vie à des dizaines d’enfants et de personnes âgées, illustrant l’une des pires crises humanitaires au monde.
Israël poursuit ses opérations militaires, ignorant deux mandats d’arrêt émis par la Cour pénale internationale le 21 novembre dernier, visant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et l’ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à l’encontre des Palestiniens à Gaza.