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À Caussade, dans le Tarn-et-Garonne, une banderole de soutien, emportée par le vent, traîne sur le sol à l’entrée de l’usine Lidea. Spécialisée dans le développement et la commercialisation de semences agricoles, cette usine, fondée en 1962, est désormais le théâtre d’une crise affectant 59 salariés.
Une mobilisation visible
À proximité de la bascule, une balance destinée à peser la production, on peut apercevoir une inscription provocante : *« Euralis voleur »* en lettres capitales blanches sur une bâche grise. Les traces de la mobilisation des employés témoignent de la tension qui règne dans cette commune de moins de 7 000 habitants.
Le témoignage de Joris Fraysse
Ce 13 décembre 2024, Joris Fraysse, technicien de laboratoire contrôle-qualité de 41 ans, se retrouve au cœur de cette situation difficile. Il observe avec surprise certains de ses collègues, vêtus de vestes orange fluo, prêts à travailler malgré la menace de licenciements. *« Je ne comprends pas leur attitude. Par conscience professionnelle ? »* s’interroge-t-il, visiblement troublé.
Une crise pour l’avenir
Les licenciements chez Lidea soulignent une réalité difficile pour de nombreux salariés. Alors que la mobilisation se poursuit, les employés se retrouvent face à une incertitude qui menace non seulement leurs emplois, mais aussi leur avenir.