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Le Royaume-Uni a demandé une enquête indépendante sur la chute d’un avion azerbaïdjanais, un incident suspecté d’avoir été causé par un missile russe.
Les déclarations de Vladimir Poutine
Lors d’un appel avec son homologue azéri Ilham Aliyev, le président russe Vladimir Poutine a présenté ses excuses pour « le fait que cet incident tragique se soit produit dans l’espace aérien russe ». Selon une déclaration officielle du Kremlin, les défenses aériennes russes tiraient dans les environs de Grozny, la capitale de la république russe de Tchétchénie, au moment où l’avion d’Azerbaijan Airlines traversait la zone.
Cependant, Poutine n’a pas reconnu la responsabilité de la Russie dans cet accident, qui a coûté la vie à 38 personnes.
Réactions du gouvernement britannique
Un porte-parole du Ministère britannique des Affaires étrangères a déclaré : « Nos pensées accompagnent toutes les personnes touchées par cet incident, y compris les familles et les amis des victimes. » Il a ajouté que « la déclaration de Poutine ne reconnaît pas que les actions imprudentes et irresponsables de l’État russe constituent une menace directe et aiguë pour les intérêts et la sécurité nationale d’autres États. Nous appelons à une enquête complète et indépendante. »
Les circonstances de l’accident
Des responsables américains et un ministre azéri ont imputé l’accident aux défenses aériennes russes réagissant à une attaque de drone ukrainien. L’appareil voyageait de Baku, la capitale de l’Azerbaïdjan, vers Grozny lorsqu’il a changé de cap vers le Kazakhstan, où il a ensuite crashé après avoir apparemment été refusé d’atterrir en Russie.
Certains des 29 passagers et membres d’équipage ayant survécu à l’accident ont rapporté avoir entendu des bruits forts dans l’avion alors qu’il faisait des cercles au-dessus de Grozny.
Position de l’Azerbaïdjan
Le bureau de M. Aliyev a déclaré que le président azéri avait informé M. Poutine que l’accident avait été causé par « une interférence physique et technique extérieure », sans toutefois blâmer explicitement la Russie pour le crash. Parallèlement, le Kremlin a annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle sur l’incident, avec l’assistance de « services compétents » d’Azerbaïdjan et du Kazakhstan.
