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Un nouveau foyer de grippe aviaire a été détecté « dans un élevage de volailles domestiques » à La Poterie-Mathieu, en Normandie. Ce constat survient juste après la période des fêtes de Noël, alors que le risque de grippe aviaire avait été déclaré à un niveau « indemne » sur le territoire français.
Découverte d’un foyer hautement pathogène
Selon un arrêté publié le samedi 28 décembre, des mesures d’éradication immédiates des volailles concernées sont désormais nécessaires. La préfecture de l’Eure a également instauré une zone de protection dans huit communes environnantes et une zone de surveillance dans 46 autres. Ces zones réglementées imposent que les volailles doivent être mises à l’abri.
Seules les personnes indispensables à la gestion de l’élevage sont autorisées à accéder aux établissements où se trouvent les volailles, afin de limiter le risque de propagation de la maladie.
Évolution du risque en France
Le 17 décembre, le ministère français de l’Agriculture avait annoncé une baisse du niveau de risque lié à la grippe aviaire à « indemne » sur le territoire métropolitain, après un mois sans nouveaux foyers déclarés. La France, qui était classée en risque « élevé » depuis août, pouvait envisager ainsi des perspectives plus favorables pour les filières d’élevage de volaille.
Situation internationale et cas humain
Depuis le 1er août, 26 pays européens ont signalé la présence du virus d’influenza aviaire sur leur territoire, selon un bulletin de la plateforme française d’épidémiosurveillance en santé animale. Le virus continue de circuler parmi les oiseaux sauvages en Europe, surtout au sein des couloirs de migration.
Par ailleurs, un premier cas grave de grippe aviaire a été identifié chez un humain aux États-Unis, ce qui a été confirmé par les autorités sanitaires américaines. Le virus aurait muté pour s’adapter aux voies respiratoires humaines, un phénomène qui n’a pas été observé chez les oiseaux contaminés avec lesquels le patient a été en contact.
Des experts ont souligné qu’il était encore trop tôt pour déterminer si ces mutations permettraient une propagation plus facile du virus ou causeraient davantage de cas graves chez les humains.