Home ActualitéÉlections en Syrie : Le processus pourrait durer quatre ans

Élections en Syrie : Le processus pourrait durer quatre ans

by Sara
France

Le nouveau dirigeant syrien, Ahmad al-Chareh, a déclaré que l’organisation d’élections dans le pays pourrait nécessiter jusqu’à quatre ans. Lors d’un entretien avec la chaîne saoudienne Al-Arabiya le 29 décembre, il a précisé que le processus électoral pourrait prendre ce temps en raison de la nécessité de réécrire la Constitution, une tâche qui pourrait également requérir de deux à trois ans.

Relations avec l’Iran

Ahmad al-Chareh a également abordé la question des relations de la Syrie avec l’Iran, affirmant que le pays ne pouvait pas se passer de ces relations. Il a insisté sur le fait que celles-ci doivent être basées sur un « respect » mutuel de la souveraineté des deux nations. « La Syrie ne peut pas continuer sans des relations avec un grand pays au poids régional comme l’Iran, mais il faut que celles-ci se fassent sur la base du respect de la souveraineté des deux pays et sans ingérences dans les affaires internes », a-t-il averti.

Alliances stratégiques

Le dirigeant syrien a mis en avant les « intérêts stratégiques profonds » entre la Syrie et la Russie, exprimant son intention de consolider cette relation. « La Russie est un pays important », a-t-il déclaré, rappelant que la majorité de l’armement syrien provient de Russie et que de nombreuses centrales électriques sont gérées par des experts russes. « Nous ne voulons pas que la Russie quitte la Syrie de la manière dont certains le souhaiteraient », a-t-il ajouté.

Intégration des forces kurdes

Dans son entretien, Ahmad al-Chareh a évoqué l’intégration des forces kurdes de la Syrie dans l’armée nationale. Il a précisé que les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui sont dirigées par les Kurdes et soutenues par les États-Unis, seront intégrées à la future armée syrienne. « Les armes doivent être uniquement aux mains de l’État. Quiconque était armé et a les capacités de rejoindre le ministère de la Défense sera le bienvenu », a-t-il déclaré.

Sanctions économiques

Enfin, Ahmad al-Chareh a exprimé l’espoir que l’administration Trump, à partir du 20 janvier, lèvera les sanctions économiques imposées à la Syrie. Selon lui, cela est essentiel pour relancer l’économie du pays. « Les sanctions ont été imposées à la Syrie en raison des crimes commis par le régime contre des victimes. Aujourd’hui, ce sont ces victimes qui ont renversé ce régime », a-t-il souligné, ajoutant que les sanctions devraient être levées automatiquement sans nécessiter de négociations.

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