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Une semaine après l’assassinat de Kennedy, le nouveau président Lyndon Johnson a décidé de nommer une commission chargée d’enquêter sur les circonstances de ce meurtre tragique. Cette commission, connue sous le nom de commission Warren, a été dotée de pouvoirs exceptionnels pour mener une enquête approfondie.
La Commission Warren : une enquête historique
Pendant dix mois, la commission Warren a conduit la plus vaste enquête de l’histoire des États-Unis. Des centaines de témoins ont été auditionnés dans le but de clarifier les événements qui se sont déroulés à Dallas entre le 22 et le 24 novembre 1963. L’urgence de la situation était d’établir une vérité qui pourrait mettre fin aux nombreuses rumeurs de complot entourant cet assassinat.
Le récit qui a émergé de cette enquête tend à privilégier la thèse du tireur isolé, Lee Harvey Oswald, qui a lui-même été abattu par Jack Ruby, un autre citoyen dont les motivations demeurent floues. Cette version des faits, pourtant présentée comme officielle, n’a jamais réussi à apaiser les doutes du public.
La réaction du public et du journalisme
Malgré les efforts de la commission pour établir une vérité solide, l’opinion publique américaine a rapidement commencé à se retourner contre la thèse officielle. Les journalistes du monde entier ont soulevé des questions qui ont alimenté le débat sur un éventuel complot et les doutes subsistants sur les conclusions de l’enquête.
C’est là le paradoxe de la commission Warren : elle a éclairci certains aspects de ce crime abominable, mais a également ouvert la porte à un large éventail de théories du complot qui continuent de hanter le discours public.
Entretien avec un expert
Pour approfondir le sujet, nous avons le plaisir d’accueillir Gorian Delpâture, journaliste à la RTBF, qui a longtemps été influencé par la théorie du complot. En 2009, il a réalisé un reportage titré JFK : Pourquoi toujours un mystère ? dans le magazine « Question à la Une ».
Image de l’enquête