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Marine Le Pen a récemment partagé sa vision pour 2025, la qualifiant d’« année décisive » pour la France et l’Union européenne, afin de les remettre « dans la course de l’Histoire ». Cette déclaration a été faite dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le mardi 31 décembre, quelques heures avant l’allocution traditionnelle du président de la République à l’Élysée.
Critique de la situation actuelle
Dans son discours, la leader du Rassemblement national a dénoncé le « tête-à-queue institutionnel » lié à la dissolution de l’Assemblée nationale. Elle a également critiqué Emmanuel Macron, qu’elle considère comme un chef d’État « définitivement déconsidéré ». Face à ce qu’elle appelle une « paralysie parlementaire et gouvernementale », Le Pen semble insinuer qu’un départ précipité du président pourrait être nécessaire pour sortir de la crise actuelle.
Appel à la démocratie
« C’est du peuple et donc par une décision démocratique que viendra le dénouement heureux d’une situation que chacun déplore et dont il faut sortir la France au plus vite », a-t-elle déclaré. Quelques jours auparavant, elle avait déjà indiqué se préparer à une élection présidentielle anticipée, persuadée de pouvoir « inverser ces funestes dynamiques ».
Menaces et enjeux politiques
Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée, est sous la menace d’une peine pouvant la rendre inéligible à partir de la fin mars en raison du procès sur l’affaire des assistants parlementaires européens. Elle critique les forces politiques dont l’unique programme semble être « de se maintenir au pouvoir » et affirme que « 2025 sera une année décisive où se décidera sans aucun doute la transition politique qui peut seule inverser le cours des événements ».
Un débat politique élargi
Il est important de noter que Marine Le Pen n’est pas la seule à évoquer cette idée dans le paysage politique. Des figures de la France insoumise, qui plaident pour la destitution d’Emmanuel Macron, et des voix dites « modérées » comme Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux, et Hervé Morin, président centriste de la région Normandie, ont également commenté la possibilité d’une démission du président comme solution à la crise.