Table of Contents
Sébastien Lecornu a vivement réagi à la critique formulée par Jean-Luc Mélenchon concernant les frappes françaises en Syrie. Le ministre des Armées a qualifié la déclaration de Mélenchon d’« aussi grave qu’irresponsable » sur son compte X, le 31 décembre. Mélenchon avait précédemment questionné la transparence de l’intervention française, affirmant : « La France bombarde en Syrie. Sans doute quelqu’un pensera à informer les députés du pourquoi et du comment de cette intervention. Si tel est le bon plaisir du prince. »
Réponse de Lecornu
En réponse à ces accusations, Lecornu a souligné l’importance de l’unité face au terrorisme, dénonçant une « désinformation politicienne ». Il a également précisé que l’opération extérieure « Chammal » fait partie de la coalition internationale établie en 2014 pour combattre Daech.
Coalition internationale
Le ministre a annoncé, toujours sur X, que des « frappes ciblées contre des sites de Daech sur le sol syrien » étaient en cours dans le cadre de l’opération internationale « Operation Inherent Resolve », qui se déroule en Syrie depuis 2015 et en Irak depuis 2014.
Selon Lecornu, la France, par le biais de l’opération Chammal, a prolongé son engagement dans la lutte antidjihadiste. Il a rappelé que, pour toute intervention externe excédant quatre mois, une autorisation du Parlement est nécessaire. Cela a été le cas pour Chammal, avec des prolongations en janvier et novembre 2015.
La menace de Daech
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, alimentée par l’offensive des forces rebelles syriennes, la menace d’une résurgence des activités de l’État islamique devient de plus en plus préoccupante. L’EI reste en effet très actif en Syrie, d’où la nécessité des interventions militaires ciblées.