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Mercredi 1er janvier, au cœur des Pyrénées, deux tragédies se sont produites en l’espace de quelques heures, entraînant la mort de deux randonneuses dans un secteur escarpé, à proximité d’un refuge.
Les circonstances des accidents
Le drame a commencé lorsqu’un groupe de trois randonneurs toulousains s’est lancé tôt dans la journée sur la crête entre le pic de Cagire et le pic de l’Escalette. À 8h30, l’une des participantes, une femme âgée de 34 ans, a fait une chute mortelle de plus de 300 mètres. L’hélicoptère du PGHM a retrouvé son corps sans vie quelques minutes plus tard.
Un second accident sur le même itinéraire
À 14h, un autre groupe de randonneurs, venu du Tarn, s’est engagé sur le même parcours. Selon les secouristes, ces derniers ne disposaient pas de l’équipement adéquat pour cette randonnée. Malheureusement, une femme de 46 ans a également chuté, entraînant sa mort. Suite à ces événements tragiques, les autorités locales ont insisté sur l’importance de se préparer correctement avant de partir en montagne.
Appel à la prudence et restrictions d’accès
Sylvain Junqua, maire de Sengouagnet (Haute-Garonne), a déclaré : * »Les gens doivent savoir que quand ils viennent en montagne, il faut être équipés et savoir se servir de l’équipement. »* En réponse à ce double drame, un arrêté municipal a été pris pour interdire l’accès à tous les chemins de randonnée menant au pic de Cagire jusqu’à nouvel ordre.
Les accidents récents rappellent l’importance de la sécurité en montagne et de l’équipement adéquat pour tous les randonneurs.