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Avant le début des négociations de coalition avec le parti conservateur ÖVP, le leader de la FPÖ, Herbert Kickl, a formulé des conditions essentielles. Selon lui, l’ÖVP doit partager son credo d’une « politique honnête ». Lors de sa première conférence de presse après avoir reçu le mandat de formation du gouvernement, il a mis en garde : « Pas de jeux, pas de ruses, pas de sabotages, pas de manigances ». Kickl a souligné l’importance de restaurer la confiance du public dans la politique en général, affirmant que le pays pouvait connaître une dynamique nouvelle grâce à l’effort, l’honnêteté et le courage.
Menaces de nouvelles élections
Kickl a clairement indiqué que si l’ÖVP ne respectait pas ses conditions, il ne verrait pas d’autre choix que de menacer de nouvelles élections : « Nous sommes prêts ». Selon les derniers sondages, les populistes de droite ont considérablement élargi leur avance sur l’ÖVP et le SPÖ par rapport aux résultats des élections législatives d’il y a cent jours.
Une candidature non désirée
Il a également précisé que devenir chancelier n’était pas un rêve de vie pour lui, affirmant : « Ceux qui disent cela ne savent rien de moi ». Cependant, il se sent désormais responsable envers les électeurs.
Critiques envers le gouvernement précédent
Kickl a critiqué l’ancien gouvernement, l’accusant d’avoir mené le pays à la catastrophe et de laisser un énorme trou budgétaire. Toutefois, il n’a pas précisé comment il comptait résoudre ce problème majeur de la politique autrichienne, évitant de se prononcer sur des projets concrets. Les questions des journalistes étaient également indésirables lors de cette prise de parole.
Mandat de formation du gouvernement
La FPÖ a reçu le mandat de former un gouvernement après l’échec des négociations de coalition entre l’ÖVP, le SPÖ et les libéraux des Neos, ainsi que l’interruption des discussions ultérieures entre l’ÖVP et le SPÖ. Le président fédéral Alexander Van der Bellen, ancien chef des Verts, a laissé entendre que cette décision ne lui avait pas été facile. Si Kickl parvient à ses fins, il serait le premier chancelier de la FPÖ en Autriche.