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Donald Trump a été officiellement dispensé de peine le 10 janvier 2024 dans l’affaire des paiements cachés à la star de films X, Stormy Daniels. Cette décision constitue une sanction symbolique mais historique, marquant son statut de premier président élu des États-Unis condamné au pénal. En effet, aucune loi aux États-Unis ne l’interdit d’exercer la fonction présidentielle malgré cette condamnation.
Une condamnation sans sanction
La sentence, sans sanction grâce à son « immunité inconditionnelle », met fin à des années d’instruction, de recours et de procès. Ainsi, Donald Trump n’aura pas à purger de peine de prison, à payer d’amende ou à effectuer des travaux d’intérêt général.
Les droits de Donald Trump après sa condamnation
Bien qu’il soit désormais un repris de justice, plusieurs de ses droits demeurent inchangés, tandis que d’autres sont affectés. Voici un aperçu des conséquences de sa condamnation :
• Interdiction de posséder des armes
En vertu de la loi fédérale, les personnes reconnues coupables de crimes ne peuvent pas posséder d’armes à feu. Par conséquent, Donald Trump ne pourra pas en avoir.
• Droit de vote maintenu
En étant inscrit sur les listes électorales en Floride, il pourra voter dans cet État qui, bien qu’interdisant aux personnes condamnées de voter, rétablit ce droit une fois que la peine est purgée. Comme Trump n’est pas incarcéré, il conserve son droit de vote.
• Obligation de fournir un échantillon d’ADN
Donald Trump sera enregistré dans la banque de données criminelles de New York. La loi impose aux condamnés de fournir un échantillon d’ADN pour créer un profil qui pourra être utilisé dans des enquêtes criminelles non résolues.
• Liberté de voyager à l’étranger
En tant que président, Trump a un passeport diplomatique, lui permettant de quitter les États-Unis sans restriction. Même avec un passeport civil, il peut voyager à l’étranger, sauf interdiction spécifique de certains pays pour les criminels condamnés.
• Possibilité de grâce limitée
En tant que président, Donald Trump pourrait accorder une grâce, mais uniquement pour des crimes fédéraux. Étant condamné par un tribunal d’État, seule le gouverneur de New York peut lui accorder une grâce.
Dans cette situation complexe, Donald Trump demeure éligible pour la présidence, représentant un cas sans précédent dans l’histoire politique américaine, soulignant ainsi les particularités du système judiciaire et électoral aux États-Unis.