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Lors d’un congrès tenu à Berlin le samedi 11 janvier, le Parti social-démocrate (SPD) a affiché une étonnante confiance quant à ses chances aux élections législatives anticipées prévues pour le 23 février. Malgré des critiques habituelles, aucun obstacle n’est venu troubler les discours combatifs des membres du parti.
Situation actuelle du SPD
À 43 jours du scrutin, les perspectives pour le SPD ne semblent pas très réjouissantes. Loin derrière son concurrent, l’Union démocrate (comprenant l’Union chrétienne-démocrate et la CSU), le SPD ne recueille que 14 % des intentions de vote, soit plus de 16 points de retard. Si cette tendance se confirme, Friedrich Merz, le candidat de l’Union, pourrait bien devenir le prochain chancelier.
La confiance d’Olaf Scholz
Malgré ces chiffres préoccupants, Olaf Scholz reste optimiste. Le chancelier allemand a affirmé avec conviction : *« Je sais faire campagne. Certains vont être surpris »*. Il rappelle le retournement de situation de 2021, où il était passé de 14 % à 25,7 % des intentions de vote en trois mois grâce aux erreurs de son rival, Armin Laschet. Scholz a également déclaré : *« Nous allons gagner »*, suscitant des applaudissements parmi les délégués qui ont quasiment unanimement confirmé sa candidature.