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Progrès dans les négociations de paix entre Israël et Gaza
Des médias israéliens ont rapporté, ce dimanche, qu’un accord d’échange de prisonniers et la fin des hostilités dans la bande de Gaza semblent se rapprocher. Des responsables ont exprimé leur optimisme à ce sujet, notamment après les pressions exercées par Stephen Witkoff, l’émissaire du président élu des États-Unis, Donald Trump, et de Brett McGurk, envoyé de l’administration actuelle, lors de réunions à Doha.
Détails des négociations
Le journal Yedioth Ahronoth a confirmé que l’objectif des négociations en cours est de finaliser un accord dans un délai de huit jours, avant l’investiture de Trump le 20 janvier. Il souligne également l’importance des discussions prévues aujourd’hui, suite à l’arrivée d’une délégation israélienne, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu a permis le déplacement hier à Doha.
Un haut responsable israélien a déclaré : « Cette fois, il y a de l’optimisme et cela semble plus proche que jamais », après des semaines de discussions.
Conditions de l’accord
Concernant les détails du potentiel accord, Yedioth Ahronoth cite une source politique israélienne indiquant que la transaction concerne la libération de 33 détenus, bien que le nombre exact de prisonniers palestiniens qui seront libérés en retour reste incertain. Cela sera définitivement établi lors de l’identification des restes des captifs israéliens.
La liste des 33 détenus repose sur une précédente liste de 34 noms révélée la semaine dernière, excluant l’ancien détenu Hicham Al-Ziadna, dont le corps a été récupéré récemment avec celui de son fils Hamza.
Complexité de l’accord
Une source israélienne a décrit les détails de l’accord comme « complexes », précisant qu’il s’agit d’un processus impliquant de nombreuses étapes avant que tous les captifs, qu’ils soient vivants ou morts, ne soient libérés.
Des sources américaines ont également rapporté que l’accord proposé est de nature multipartite et qu’il nécessitera des engagements entre chaque phase. Israël devra notamment s’engager à ne pas reprendre les combats, tandis que le Hamas devra assurer le retour des derniers captifs israéliens lors de la deuxième phase.
Retrait militaire israélien
Le quotidien Haaretz a déclaré que l’accord serait divisé en deux phases. La première phase consistera à libérer les détenus, y compris les femmes, les personnes âgées et les malades, après l’annonce d’un cessez-le-feu. La deuxième phase inclura un retrait substantiel des forces israéliennes du corridor de Netzarim et de la route de Philadelphie.
De plus, pendant la première phase, les négociations se poursuivront pour la libération d’un second groupe de prisonniers israéliens, comprenant des soldats et des jeunes, et l’accord impliquera également le retour des corps des détenus.
Optimisme renouvelé
Le journal Yedioth Ahronoth a également noté que l’optimisme quant à la conclusion de l’accord a été ravivé après la décision de Netanyahu d’envoyer une délégation composée du chef du Mossad, David Barnea, et du Shin Bet, Ronen Bar, ainsi que son conseiller politique et un représentant de l’armée israélienne, à Doha pour participer aux négociations. Leur départ vers la capitale qatarie est prévu ultérieurement aujourd’hui.
Ce mouvement de Netanyahu a fait suite à un appel téléphonique samedi avec Witkoff et McGurk, ce dernier ayant effectué une visite surprise en Israël pour rencontrer le Premier ministre avant de retourner à Doha.
Coordination internationale
Le journal Haaretz a ajouté que la coordination entre les deux administrations américaines, l’actuelle et la future, joue un rôle crucial dans l’avancement des négociations.
À plusieurs reprises, les pourparlers concernant l’échange de prisonniers et la fin des hostilités, menés sous l’égide du Qatar, d’Égypte et des États-Unis, ont échoué en raison de l’insistance de Netanyahu sur certains points, notamment le maintien du contrôle sur le corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l’Égypte, ainsi que sur le passage de Rafah.