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Israël : Opposition à l’échange d’otages face à la guerre à Gaza
La ministre israélienne de la colonisation, Aurit Strook, a exprimé ce dimanche son opposition à l’accord proposé pour un échange d’otages et la fin des hostilités dans la bande de Gaza, alors que des négociations se poursuivent à Doha. Le père d’un des détenus a qualifié ses déclarations de « scandaleuses ».
Risques pour les soldats israéliens
Selon Strook, un nombre important de soldats israéliens pourrait payer « le prix de cet accord par leurs vies », affirmant que les pertes potentielles seraient plus élevées que ce que l’on « observe actuellement à Gaza ».
Elle a ajouté que « tous les efforts pour nettoyer la région seraient vains » si l’accord était conclu selon les conditions proposées.
Un « succès pour le terrorisme »
Strook a qualifié l’accord proposé de « victoire claire pour le terrorisme », en ajoutant que le président américain élu, Donald Trump, ne souhaite pas qu’une « terrible » transaction comme celle-ci soit enregistrée sous son nom.
Réactions des familles des otages
Le père d’un otage israélien à Gaza a répondu à Strook en déclarant que ses commentaires étaient « scandaleux et horribles ». Il a également qualifié les combats de l’armée israélienne à Gaza de « futiles », mettant en danger la vie des soldats et aggravant le sort des captifs.
Il a critiqué la ministre pour avoir évoqué le président américain élu, en disant : « Vous parlez de Trump comme s’il était votre camarade au sein du parti sioniste religieux. »
Appels des familles pour un accord
Les familles des otages israéliens à Gaza ont appelé – ce samedi – l’équipe de négociation que le gouvernement de Benjamin Netanyahou a décidé d’envoyer à Doha à « ne pas rater l’opportunité qui se présente ».
Il est à noter que les partis de droite en Israël demandent la poursuite des combats dans la bande de Gaza et s’opposent à un accord mettant fin à la guerre.
Opposition gouvernementale à l’accord
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, président du parti sioniste religieux, a également exprimé, jeudi dernier, son opposition à un échange d’otages, insistant sur le fait qu' »il ne devrait pas y avoir de négociations avec le mouvement de résistance islamique, Hamas », soulignant qu’avec l’arrivée de Trump à la Maison Blanche, Israël se présentera plus fort à la table des négociations.
Négociations en cours
Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël se poursuivent ce dimanche à Doha, sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Égypte. Des informations font état de progrès dans les discussions, avec la participation des envoyés des deux administrations américaines, sortante et entrante, alors que Trump fait pression pour conclure un accord avant son investiture.