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Les cahiers de doléances des Gilets jaunes continuent de faire parler d’eux. Aurélien Péroumal, élu d’opposition (divers gauche) à Viry-Chatillon (Essonne), a récemment saisi la Commission d’accès aux documents administratifs afin de pouvoir consulter ces documents élaborés durant la crise des Gilets jaunes, qui a eu lieu durant l’hiver 2018-2019. D’autres élus en Île-de-France se joignent à cette initiative.
Un mouvement citoyen en plein essor
En hiver 2018, une hausse de la taxe sur les carburants et une baisse du pouvoir d’achat provoquent des manifestations massives à travers la France. Les Gilets jaunes, vêtus de leurs emblématiques gilets fluo, occupent des ronds-points et bloquent des axes routiers stratégiques. En réponse à cette crise, le président Emmanuel Macron annonce, le 18 décembre 2018, un grand débat national visant à recueillir les avis des Français sur quatre grands thèmes : la transition écologique, la fiscalité, la démocratie et la citoyenneté, ainsi que l’organisation de l’État et des services publics.
Un appel à l’écoute des doléances
Des cahiers de doléances sont mis à disposition des citoyens dans les mairies, suscitant un intérêt considérable. Au total, 19 899 cahiers, contenant plus de 200 000 contributions, sont collectés à travers le pays. Cependant, six ans après, ces doléances semblent avoir été oubliées. Aurélien Péroumal déplore : « Plus personne n’est revenu dessus. Or des habitants ont pris le temps d’exprimer leurs préoccupations. Ces contributions citoyennes, pourtant essentielles à la démocratie locale, n’ont jamais été prises en considération. Pis encore, elles demeurent inaccessibles au public alors même que leur publication était un engagement du Président de la République. »
Vers une prise en compte des contributions
Le constat d’Aurélien Péroumal met en lumière une problématique cruciale : la nécessité d’une prise en considération des demandes citoyennes. Alors que la crise des Gilets jaunes a révélé un profond malaise social, les attentes exprimées dans ces cahiers de doléances n’ont toujours pas trouvé d’écho dans les décisions politiques actuelles. Cette situation soulève des questions sur l’engagement des représentants vis-à-vis des préoccupations de leurs concitoyens.