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En Andalousie, les crèches seront gratuites pour les enfants de 2 à 3 ans, que le gouvernement espagnol apporte son aide ou non. C’est ce qu’a affirmé ce mardi la conseillère de Développement Éducatif et de Formation Professionnelle, María del Carmen Castillo, qui a également demandé la restitution des 112 millions d’euros précédemment alloués pour la création de nouvelles places publiques dans le premier cycle de l’éducation infantile.
Un appel à la restitution des fonds
La conseillère a insisté sur la nécessité de récupérer ces fonds, soulignant que leur retour est crucial pour la survie du système éducatif andalou, qui repose sur un modèle de collaboration public-privé. « Nous apprécierions énormément que l’on nous rende nos 112 millions, que nous considérons comme les nôtres », a-t-elle déclaré. Elle a également précisé que même sans le ministère de l’Éducation, l’Andalousie mettra en place la gratuité de l’éducation pour les enfants de 2 à 3 ans dès l’année prochaine.
Un système éducatif exemplaire
Dans une interview accordée à Canal Sur Radio, Castillo a rappelé que l’Andalousie possède l’un des taux de scolarisation les plus élevés d’Espagne, avec 58% des enfants de 0 à 3 ans déjà inscrits dans des établissements éducatifs. « Nous avons 125 000 places et 90 000 enfants scolarisés, ce qui nous laisse une marge de manœuvre », a-t-elle ajouté.
Critique du gouvernement
Carmen Castillo a critiqué la position du gouvernement central, qu’elle considère comme injuste, en soulignant que d’autres communautés autonomes, comme le Pays Basque, ont pu utiliser leurs fonds de manière plus flexible. « À d’autres communautés, on leur a dit qu’ils pouvaient dépenser cet argent comme ils le souhaitent, alors qu’à nous, on impose des conditions comme des écoles publiques ou rien », a-t-elle noté.
Ratio d’élèves par enseignant
Concernant la question des ratios d’élèves par enseignant, la conseillère a affirmé que l’Andalousie ne souffre pas de tels problèmes en comparaison avec d’autres systèmes éducatifs. Des efforts sont en cours pour maintenir des établissements scolaires dans les zones rurales, où il y a une moyenne d’un enseignant pour six élèves. Toutefois, des défis demeurent dans les zones à forte pression démographique.