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Le président sud-coréen, Yoon Suk-yeol, a été arrêté ce matin dans son palais présidentiel à Séoul, marquant un événement sans précédent dans l’histoire du pays, puisque c’est la première fois qu’un président en exercice est appréhendé. Cette arrestation fait suite à la déclaration de l’état d’urgence militaire par Yoon le mois dernier, ce qui a conduit à sa suspension.
Des opérations policières massives
Selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap, plus de 3 000 policiers et fonctionnaires ont été mobilisés pour procéder à son arrestation. Ce n’est qu’après plusieurs heures que Yoon a décidé de coopérer avec les autorités.
Masses en colère
Il y a environ une semaine et demie, une tentative d’arrestation avait échoué après six heures à cause de préoccupations relatives à la sécurité du personnel sur place. Depuis cet événement, le pays est divisé, des partisans de Yoon se rassemblant devant son palais tandis que d’autres manifestent pour demander son incarcération.
Une arrestation controversée
Dans un message vidéo diffusé ce matin, Yoon a indiqué qu’il coopérait avec son arrestation afin de « prévenir un bain de sang ». Il a qualifié l’enquête de « illégale », tout en participant aux interrogatoires menés par la Commission anti-corruption (CIO). « Ces jours sombres sont une épreuve, mais l’avenir de notre pays est prometteur », a déclaré Yoon.
Des accusations graves
Les avocats de Yoon affirment également que son arrestation est illégale et vise à le « humilier publiquement ». La durée de sa détention reste incertaine, mais il fait face à des accusations d’incitation à la rébellion. Les autorités ont émis un mandat d’arrêt après que Yoon a ignoré plusieurs convocations pour être interrogé.
Le mois dernier, Yoon avait déclaré un état d’urgence militaire, une décision qui a rapidement été annulée par le parlement mais qui a plongé le pays dans une crise politique. Il est désormais suspendu et risque d’être destitué.