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L’animateur Arthur, connu pour son émission *À prendre ou à laisser* diffusée dans les années 2000, est au centre d’une enquête pour injures publiques à Paris. Cette enquête fait suite à une vidéo controversée publiée en décembre, dénonçant des comportements jugés sexistes.
Une vidéo polémique
La vidéo, partagée par le média féministe luxembourgeois L’effrontée sur Instagram, met en lumière des séquences où Arthur embrasse une candidate par surprise et fait des commentaires comme : « J’ai toujours aimé les femmes qui me résistaient » ou encore « Plus tu me résistes, plus je te dompterai ». Ces extraits ont suscité de vives réactions et des commentaires injurieux en ligne, incitant l’animateur à déposer plainte.
Des plaintes et des accusations
La plainte d’Arthur a conduit le parquet à ouvrir une enquête pour injures publiques aggravées, se concentrant sur les commentaires haineux reçus lors de cette campagne en ligne. Son avocate, Jade Dousselin, a qualifié cette situation de « cyberharcèlement calomnieux, organisé pour atteindre l’image et la sécurité » de l’animateur, dont le vrai nom est Jacques Essebag.
Réactions d’Arthur
Dans une interview, Arthur a évoqué « une autre époque », reconnaissant que ses interactions avec les candidats étaient différentes aujourd’hui. Il a admis que les manières dont il animait son émission dans le passé ne seraient plus acceptées aujourd’hui.
Sécurité renforcée
Les répercussions de cette affaire ont conduit à un renforcement de la sécurité d’Arthur et de sa famille. En novembre 2023, l’animateur avait déjà mentionné des mesures supplémentaires de protection suite à des menaces qu’il a reçues après des événements violents en Israël.
Enquête en cours
La date d’une audience initialement prévue a été repoussée au 18 février. Arthur a également engagé des poursuites à l’encontre de Meta, la société mère de Facebook et Instagram, pour obtenir le retrait des publications contenant la vidéo controversée.