Table of Contents
Israël approuve un accord de cessez-le-feu à Gaza avec Washington
Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé la tenue du Conseil des ministres de la sécurité politique ce vendredi, afin d’examiner l’approbation d’un accord de cessez-le-feu et d’échanges de prisonniers à Gaza. Cela intervient après des désaccords au sein des composantes de la coalition gouvernementale, tandis que Washington a exprimé sa confiance dans l’application de l’accord.
Les discussions et l’accord de cessez-le-feu
Selon le bureau de Netanyahu, l’équipe de négociation a informé le Premier ministre des avancées concernant l’accord de libération des prisonniers. Netanyahu a donné des instructions aux parties concernées pour se préparer à accueillir les détenus à leur retour.
Israël s’est également engagé à réaliser tous les objectifs de la guerre, notamment la restitution de tous les « otages » vivants et décédés, comme l’a précisé le bureau de Netanyahu.
Des médias israéliens, cités par l’agence Reuters, ont rapporté qu’Israël a accepté un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, et que le Conseil des ministres se réunira plus tard aujourd’hui pour l’approuver.
Le processus de négociation et les tensions politiques
La chaîne de télévision israélienne a rapporté que les désaccords au sein du gouvernement israélien ont été résolus, permettant ainsi la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu.
Dans le même ordre d’idées, le chef du parti Shas, Aryeh Deri, a indiqué avoir reçu confirmation que tous les désaccords sur l’accord avaient été surmontés, et que la négociation avançait.
Cependant, le ministre de la Sécurité nationale israélien, Itamar Ben Gvir, a menacé de démissionner du gouvernement de Netanyahu si l’accord était approuvé. Il a critiqué l’accord, le qualifiant de mauvais et stipulant qu’il prévoit la libération de centaines de ce qu’il appelle des « terroristes ».
Réactions des partis israéliens
En réponse aux déclarations de Ben Gvir, le parti Likoud, dirigé par Netanyahu, a déclaré que quiconque détruira le gouvernement de droite sera marqué par la honte pour toujours. Dans un communiqué, le parti a affirmé que l’accord garantit la libération du plus grand nombre possible d' »otages » vivants, tout en permettant à Israël de reprendre les combats avec des garanties américaines et des ressources militaires.
Le communiqué a également souligné que l’accord maintient le contrôle complet sur le corridor de Philadelphie et la zone de sécurité entourant la bande de Gaza, assurant des réalisations sécuritaires dramatiques pour garantir la sécurité d’Israël pour les générations à venir.
Position du parti « sionisme religieux »
Concernant la position du parti « sionisme religieux », des médias israéliens ont rapporté que son leader, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, a rencontré Netanyahu pour tenter de réduire les divergences concernant l’accord.
Des sources ont indiqué qu’il y a encore des questions en suspens entre Netanyahu et Smotrich qui n’ont pas encore trouvé de solution définitive. Selon la chaîne 12 israélienne, Smotrich exige des garanties écrites pour poursuivre la guerre après la première phase de l’accord.
Confiance américaine dans l’accord
D’un autre côté, John Kirby, coordinateur des communications stratégiques au Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, a exprimé sa confiance dans l’entrée en vigueur de l’accord d’échange de prisonniers et du cessez-le-feu à Gaza d’ici dimanche.
Kirby a déclaré lors d’une interview avec CNN que l’administration américaine était informée des questions entourant le vote du gouvernement israélien sur l’accord et qu’elle collaborait avec eux, affirmant qu’il n’y avait pas d’indications que l’accord déraillerait à ce stade.
Dans le même contexte, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exprimé sa confiance dans le démarrage de l’accord de cessez-le-feu à Gaza après-demain, affirmant que l’accord ouvre la voie à un cessez-le-feu permanent.
Intervention de Donald Trump
Le président américain élu Donald Trump a réaffirmé que la libération des prisonniers n’avait pas été possible pendant longtemps, jusqu’à ce qu’il intervienne. Il a souligné qu’il avait réussi à changer le cours des négociations rapidement, alors que le président Joe Biden n’avait rien fait, insistant sur la nécessité d’exécuter l’accord avant d’assumer ses fonctions le 20 de ce mois.
Le site Axios a rapporté qu’une source américaine a déclaré que les désaccords finaux concernant l’accord de cessez-le-feu à Gaza avaient été résolus.
Enfin, mercredi soir, Doha a annoncé le succès de la médiation qatarie, égyptienne et américaine aboutissant à un accord de cessez-le-feu à Gaza entre le mouvement Hamas et Israël, qui doit entrer en vigueur dimanche 19 janvier.