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Dans un geste significatif, Joe Biden a accordé une grâce posthume à Marcus Garvey, une figure emblématique du mouvement rastafarien et un fervent défenseur du panafricanisme, quelques heures avant de quitter la Maison Blanche.
Marcus Garvey : Une figure incontournable
Marcus Garvey, né en Jamaïque, est décédé en 1940. Il est reconnu pour son engagement en faveur du retour des descendants des esclaves noirs en Afrique. Son activism a fait de lui un précurseur du panafricanisme et un des premiers défenseurs des droits civiques aux États-Unis, ayant inspiré des leaders tels que Martin Luther King Jr.
Les raisons de la grâce
Garvey a été condamné pour fraude postale dans les années 1920 et a purgé une peine de prison aux États-Unis. Sa condamnation avait été commuée par le président Calvin Coolidge, qui l’a ensuite renvoyé en Jamaïque. La Maison Blanche a souligné l’injustice de sa condamnation, affirmant que son activisme mérite d’être reconnu et célébré.
Une grâce accompagnée d’autres décisions
Outre Garvey, Biden a également gracié quatre autres personnes, dont un activiste contre la violence armée et un élu de Virginie. Ce geste s’inscrit dans le cadre des décisions prises par le président avant son départ, visant à rectifier certaines injustices historiques.
Impact du rastafarisme
Le rastafarisme, qui combine religion, philosophie et mode de vie, a été popularisé dans le monde entier grâce à des artistes comme Bob Marley. Ce mouvement continue d’influencer la culture et la société, en promouvant des messages de paix, d’unité et de justice pour les opprimés.