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Un homme de 43 ans a été condamné hier, mardi, à Marseille, à une peine de prison ferme pour avoir dégradé la stèle en hommage aux victimes d’attentats située devant la gare Saint-Charles.
Détails de la condamnation
Le tribunal a infligé une peine de cinq ans de prison, dont deux avec sursis, à cet homme pour des actes survenus en novembre dernier. La stèle, érigée en 2018, avait subi de graves dégradations, notamment la plaque portant l’inscription « À la mémoire des victimes des attentats terroristes » qui avait été volée. De plus, son socle vitré, orné d’un drapeau français, présentait des traces noires, témoignant de dégradations par incendie.
Identification de l’auteur
Le quadragénaire a été identifié grâce aux images des caméras de vidéosurveillance installées sur le parvis de la gare, ce qui a conduit à son placement en détention provisoire. Il faisait face à des accusations de « vol d’un bien culturel relevant du domaine public mobilier » ainsi que de « dégradation ou détérioration du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes ».
Déclarations de l’avocat
L’avocat de l’accusé, Me Kevin Lefebvre-Goirand, a souligné que la dégradation de la stèle était davantage perçue comme un « appel au secours » que comme un « appel à la haine ». Il a décrit son client comme étant « complètement désocialisé, marginalisé », ce qui a pu influencer son comportement.
Contexte de la stèle
La stèle a été installée à l’endroit tragique où deux cousines, Laura Paumier, 22 ans, et Mauranne Harel, 20 ans, avaient été poignardées à mort le 1er octobre 2017 par un ressortissant tunisien. L’attaque, qui avait été revendiquée par le groupe État islamique, avait conduit à l’abattage de l’agresseur par les forces de l’ordre.
Image de la stèle dégradée
