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Dans un mouvement décisif pour lutter contre l’immigration illégale, le président Donald Trump a annoncé mercredi 22 janvier un renforcement des mesures de sécurité à la frontière mexicaine, à peine deux jours après son investiture. Un état d’urgence a été déclaré et des militaires ont été déployés dans la région.
Déploiement militaire à la frontière
Lors d’un échange avec la presse, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a révélé que « le président Trump a signé un décret pour envoyer 1 500 soldats supplémentaires à la frontière sud des États-Unis avec le Mexique ». Cela portera le total des militaires présents à environ 4 000.
Ces renforts seront affectés à la mise en place de barrières et à d’autres missions. Un haut responsable militaire a déclaré que les premières opérations débuteraient dans les 24 à 48 heures.
Surveillance et expulsions
Des moyens supplémentaires de surveillance, notamment aériens, seront également utilisés. Le ministre de la Défense, Robert Salesses, a annoncé que l’armée serait mobilisée pour faciliter l’expulsion de migrants. Le ministère fournira des moyens de transport aérien pour aider à expulser plus de 5 000 étrangers en situation irrégulière depuis des secteurs comme San Diego et El Paso.
En parallèle, Donald Trump a signé un décret qui remet en question le droit du sol, traditionnellement garanti par la Constitution.
Adoption d’une loi anti-immigration
Le Congrès américain a voté un projet de loi qui impose la détention automatique des migrants en situation irrégulière ayant été condamnés ou inculpés pour certains délits. Le texte a été adopté par la Chambre des représentants avec 263 voix pour et 156 contre. Cela indique un changement de perspective sur la question de l’immigration au sein de la classe politique.
La sénatrice démocrate Patty Murray a critiqué le coût de la mesure, estimant qu’elle pourrait atteindre 83 milliards d’euros sur les trois premières années. Alexandria Ocasio-Cortez a qualifié ce texte de dangereux, soulignant qu’il pourrait mener à des dérives et à une érosion de l’État de droit.