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Justine Mettraux, navigatrice originaire de Genève, a réalisé un exploit historique en devenant la première femme et la première étrangère à terminer le Vendée Globe, se classant à la huitième position. Son parcours impressionnant, marqué par des défis techniques, a suscité l’admiration sur les pontons des Sables-d’Olonne.
Un retour triomphant après 76 jours en mer
Après soixante-seize jours de navigation solitaire, Justine Mettraux a enfin touché terre, accueillie par une foule enthousiaste. Le contraste entre la tempête émotionnelle qu’elle a vécue en mer et la chaleur d’un repas chaud sur la terre ferme était saisissant. En montant à bord, elle a pu retrouver ses proches tandis que la foule lui manifestait son soutien.
Elle a marqué l’histoire de la course au large
Le parcours de Justine Mettraux, surnommée « Juju », est une aventure qui dépasse le cadre de la voile. En tant que première femme de cette dixième édition du Vendée Globe, elle a établi un nouveau temps de référence pour les navigateurs solitaires en monocoque. Son succès est célébré par un large public, avec des dizaines de drapeaux suisses flottant et des cloches résonnant en son honneur.
Une course terminée à l’ancienne, au compas
Bien que son bateau ait été mis à l’eau en 2018, Justine a dû faire face à de nombreux défis techniques. Sa sœur Élodie, également navigatrice, a évoqué les difficultés rencontrées, notamment la perte d’une voile majeure et des pannes de capteurs de vent. Malgré ces obstacles, Justine a su maintenir le cap en utilisant des méthodes traditionnelles.
L’hommage appuyé du monde de la voile
Justine Mettraux, malgré sa modestie, a reçu des louanges de ses pairs. Jérémie Beyou et Franck Cammas ont souligné ses compétences exceptionnelles et son potentiel à devenir la première femme à remporter le Vendée Globe. Isabelle Autissier, pionnière de la voile, a également exprimé son admiration, déclarant que Justine est devenue une navigatrice de haut niveau, capable de rivaliser avec les meilleurs.