Table of Contents
Israël justifie sa présence au Liban après de nouveaux affrontements
Le gouvernement israélien a fourni des explications concernant le déploiement de ses forces au sud du Liban, suite à la mort de deux personnes lors d’agressions israéliennes visant des citoyens tentant de retourner dans leurs régions du sud.
Justification du déploiement
Selon l’armée israélienne, les forces se redéploient dans des zones du sud-Liban « pour permettre une présence efficace de l’armée libanaise et éloigner Hezbollah ». Cette opération se déroule de manière progressive, certaines zones nécessitant plus de temps pour être sécurisées.
Accusations contre Hezbollah
Dans un communiqué publié mardi, l’armée israélienne a porté des accusations contre Hezbollah, alléguant que le groupe « met ses intérêts personnels au-dessus de ceux de l’État libanais et tente d’enflammer la situation à travers ses porte-voix ».
Appels à l’action
La chaîne israélienne 12 a rapporté que Benny Gantz, ancien ministre et chef du parti « Camp de l’État », a demandé une intensification des opérations terrestres et aériennes au Liban, accusant Hezbollah de « violer l’accord quotidiennement ».
De son côté, le leader de l’opposition israélienne, Yair Lapid, a affirmé que le Liban doit respecter les termes de l’accord de cessez-le-feu s’il veut qu’Israël en fasse de même. Lapid a déclaré que « si Hezbollah ne se retire pas et que ses bases demeurent dans la région, il n’y a pas lieu pour Israël de se retirer ».
Réactions au déploiement libanais
En réponse, des unités de l’armée libanaise ont été déployées autour de plusieurs localités frontalières, notamment Hula, Mais al-Jabal, Aytaroun et Deir Mimas.
Des centaines de citoyens se sont rassemblés à l’entrée d’environ 10 localités dans les secteurs central et oriental du sud-Liban, où les forces israéliennes ont ouvert le feu pour disperser les foules et empêcher leur retour dans leurs villages.
Cas de violence récents
La Ministère de la santé libanais a annoncé que deux personnes avaient été tuées hier et que 17 autres avaient été blessées à la suite des attaques israéliennes lors du retour des citoyens dans leurs localités d’origine. Ce fait est survenu un jour après que 24 personnes ont trouvé la mort dans des circonstances similaires, dont six femmes et un soldat de l’armée libanaise.
Négociations de cessez-le-feu
Des responsables américains ont déclaré dimanche qu’Israël et le Liban avaient convenu de prolonger le cessez-le-feu jusqu’au 18 février prochain, après l’expiration d’un délai de 60 jours fixé par un accord entré en vigueur le 26 novembre dernier, concernant le retrait des troupes israéliennes du sud-Liban.
Position de Hezbollah
L’secrétaire général de Hezbollah, Naïm Qassem, a rejeté l’extension de cette période de 60 jours, soutenant que tout impact résultant du retard dans le retrait incombe aux Nations Unies, aux États-Unis, à la France et à Israël.
Dans une allocution télévisée hier, Qassem a affirmé que le non-retrait des forces israéliennes constitue une agression et une occupation, et que la résistance a le droit d’agir comme elle l’estime approprié.
Réaction du gouvernement libanais
Pour sa part, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a déclaré que l’accord de prolongation nécessite « en contrepartie, des pressions pour mettre fin aux agressions israéliennes et aux violations répétées, ainsi que pour garantir le retrait complet d’Israël des terres occupées dans le sud ».