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Giorgia Meloni, la présidente du Conseil italien, ainsi que plusieurs de ses ministres, ont été mis en examen dans le cadre du dossier Almasri. Cette information a été divulguée par Meloni elle-même via une vidéo sur les réseaux sociaux.
Les accusations portées contre Meloni et son gouvernement
Un avviso di garanzia (avis de notification) a été envoyé le 28 janvier à Giorgia Meloni, ainsi qu’aux ministres de la Justice, Carlo Nordio, et de l’Intérieur, Matteo Piantedosi, ainsi qu’au sous-secrétaire Alfredo Mantovano. Ces mesures sont liées aux accusations de favoritisme et de détournement de fonds concernant le retour en Libye du citoyen Almasri.
Meloni a précisé que ces accusations proviennent du procureur de la République, Francesco Lo Voi, le même qui avait précédemment échoué à faire condamner Matteo Salvini pour enlèvement. Elle a déclaré : « Je ne suis pas une personne qui se laisse intimider ».
Réactions politiques au sein du gouvernement
Le gouvernement a rapidement manifesté son soutien à Meloni. Matteo Salvini a exprimé sa colère sur les réseaux sociaux en s’indignant : « Vergogna, vergogna, vergogna » (Honte, honte, honte) et a appelé à une réforme de la justice. Il a également souligné que le même procureur qui l’avait accusé à Palerme le fait maintenant à Rome, sous un gouvernement de centre-droit.
Antonio Tajani, ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre, a également exprimé son soutien, affirmant qu’il défendait la séparation des pouvoirs et critiquant les décisions qui semblaient être des représailles à la réforme de la justice.
Appels à la clarté et à la séparation des pouvoirs
Le ministre de l’Éducation, Giuseppe Valditara, a exprimé une solidarité totale envers Meloni et les autres ministres concernés, affirmant que la sécurité nationale doit être préservée par les choix souverains du gouvernement. Le ministre de la Culture, Alessandro Giuli, a également soulevé des questions concernant le « tempisme suspect » des avis de notification.
La ministre des Réformes, Elisabetta Casellati, a conclu en affirmant que le gouvernement ne se laisserait pas intimider et a réaffirmé son soutien à Meloni et aux autres membres de son équipe.