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Meta, la société mère de Facebook, a accepté de verser 25 millions de dollars à Donald Trump pour résoudre un litige concernant la suspension de ses comptes sur les plateformes Facebook et Instagram. Cette décision intervient alors que l’entreprise connaît une augmentation de ses profits.
Les détails de l’accord
La somme de 25 millions de dollars (environ 24 millions d’euros) a été confirmée par un porte-parole de Meta, qui a indiqué que cette transaction met fin à un recours judiciaire entamé en 2021 par Trump suite à la suspension de ses comptes. Selon le « Wall Street Journal », 22 millions de dollars (environ 21 millions d’euros) iront directement au fonds de la bibliothèque présidentielle de Trump, tandis que le reste couvrira divers frais juridiques.
Contexte de la suspension
La suspension de Trump des réseaux sociaux a eu lieu après l’attaque de ses partisans sur le Capitole à Washington, en janvier 2021. Cet événement a interrompu une session du Congrès durant laquelle le résultat de l’élection présidentielle de 2020 était en cours de certification. Les plateformes de médias sociaux, dont Meta, ont justifié leur décision par la nécessité de prévenir d’éventuels appels à la violence.
Situation financière de Meta
Meta a récemment annoncé une augmentation significative de ses bénéfices, avec une hausse de 59 % de son bénéfice net pour 2024, culminant à environ 62,36 milliards de dollars (59,82 milliards d’euros). Pour le quatrième trimestre, les bénéfices ont également grimpé de 49 % par rapport à l’année précédente, atteignant 20,84 milliards de dollars (19,99 milliards d’euros).
Investissements futurs dans l’IA
Marc Zuckerberg, PDG de Meta, a annoncé des investissements ambitieux pour 2025, notamment dans le développement d’une intelligence artificielle personnalisée. Il a exprimé sa vision d’un assistant IA capable d’atteindre plus d’un milliard d’utilisateurs, faisant de Meta un leader dans ce domaine.
Méta sous scrutiny
Meta fait face à des critiques croissantes concernant la protection des données et la désinformation sur ses plateformes. En Europe, la réglementation du Digital Services Act oblige les grandes plateformes à lutter contre la haine et les fausses informations en ligne. En réponse à la pression, Meta a récemment assoupli certaines restrictions sur les contenus aux États-Unis.
Le conflit entre Meta et Trump reflète des enjeux plus larges autour de la liberté d’expression et de la régulation des réseaux sociaux, dans un contexte où les entreprises technologiques sont de plus en plus surveillées.