Table of Contents
Dans un contexte de crise immobilière persistante, Bouygues affiche une note d’espoir. Olivier Roussat, directeur général du groupe, a exprimé sa conviction que le pire est désormais derrière nous, indiquant que la situation a atteint un point d’inflexion.
Un constat optimiste
Interrogé lors d’une émission sur France Inter, Roussat a affirmé : *« Ce que l’on croit, c’est que nous avons touché le fond de la piscine, c’est-à-dire que nous avons arrêté de baisser »*. Cette déclaration intervient alors que les chiffres récents montrent une baisse significative dans le secteur de la construction.
Des chiffres préoccupants
Selon les données provisoires du ministère de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, seulement 330 400 logements ont été autorisés à la construction en 2024, soit une chute de 12,3 % par rapport à l’année précédente. Parallèlement, les mises en chantier ont reculé de 11,1 %, atteignant 263 100 logements. Les logements individuels ont subi une baisse de 14,9 %, tandis que les logements collectifs ont diminué de 10,7 %.
Les causes de la crise
La crise de la construction, qui sévit depuis 2023, est alimentée par plusieurs facteurs, notamment la flambée des coûts des matériaux, la hausse des taux d’intérêt, et la fin des dispositifs incitatifs à l’investissement locatif. Olivier Roussat a souligné que la reprise nécessite *« de la confiance et de la stabilité »*.
Incertitudes politiques
Roussat a également exprimé ses préoccupations concernant l’incertitude politique. Au printemps dernier, il avait l’impression que le marché était prêt à repartir, mais les événements politiques récents, tels que la dissolution de l’Assemblée nationale et les annonces de hausses d’impôts, ont généré un climat d’instabilité. Cela crée une appréhension pour les primo-accédants, qui sont souvent perdus face à un marché en mutation.
Appel à la stabilité
*« On a besoin de stabilité, parce que cette stabilité donne de la confiance et elle permet de faire repartir »*, a insisté Olivier Roussat. Il espère avoir trouvé le point d’inflexion de cette crise, déclarant : *« j’espère qu’on a trouvé le point d’inflexion, qu’on est bien en bas de la piscine »*.