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Le Premier ministre français François Bayrou a annoncé qu’il exercerait des pouvoirs exécutifs spéciaux pour faire passer le budget controversé de 2025 sans vote au Parlement, une décision qui devrait provoquer une motion de censure.
Contexte politique et économique
Le gouvernement minoritaire de France se trouve face à la perspective d’une motion de censure la semaine prochaine après que le Premier ministre a confirmé son intention d’utiliser l’article 49.3 de la constitution française pour contourner le vote parlementaire. « Un pays comme le nôtre ne peut rester sans budget », a déclaré Bayrou au journal La Tribune Dimanche.
Les concessions gouvernementales
Le Premier ministre a averti les partis d’opposition qu’une tentative de renverser son gouvernement nuirait à l’économie. Le retard dans l’approbation du budget de 2025 a déjà ébranlé la confiance des investisseurs et des ménages. Pour tenter de faire passer le projet, le gouvernement a dû consentir à des milliards d’euros de concessions.
Réactions des partis d’opposition
Après une réunion, les socialistes ont adoptés une tonalité constructive, indiquant qu’ils n’étaient pas satisfaits du texte, mais qu’ils avaient réussi à obtenir des concessions pour améliorer la vie des citoyens. « Ce n’était pas notre budget ; nous sommes un parti d’opposition et nous l’avons fait savoir », a déclaré le député socialiste Boris Vallaud.
Les réactions des autres partis
Le député des Républicains, Philippe Juvin, a souligné que le budget « ne satisfait personne, mais c’est mieux que pas de budget du tout ». De son côté, le parti de gauche radicale La France Insoumise a averti qu’il appellerait à une motion de censure si le gouvernement utilisait l’article 49.3 pour imposer le budget.
Situation économique
La croissance économique de la France a atteint 1,1 % en 2024, mais le pays a connu un déclin au quatrième trimestre, aggravé par une crise politique. Le ministre des Finances, Éric Lombard, a rappelé que le gouvernement s’engageait à réduire le déficit du secteur public à 5,4 % du produit intérieur brut cette année.
Image du Premier ministre