Table of Contents
John Curtis, sénateur républicain de l’Utah, se distingue par sa capacité à collaborer avec des personnes qui ne partagent pas toujours ses opinions. Cependant, dans un contexte républicain dominé, il demeure incertain si son approche sera suivie par son prédécesseur, Mitt Romney.
Une voix dissidente
Depuis sa prise de fonction, John Curtis a été la cible de critiques de la part des partisans les plus fervents de Donald Trump, accusé d’être insuffisamment loyal. Lors d’une déclaration sur X, le provocateur de droite Charlie Kirk a exprimé son mécontentement, qualifiant Curtis et d’autres républicains de « RINO » (républicains seulement de nom) pour leur opposition à l’ancienne candidature de Matt Gaetz au poste de procureur général.
Des centaines d’appels, souvent hostiles, ont afflué dans le bureau de Curtis, le qualifiant de « déshonneur » et de « traître ». « Au milieu de la tempête, cela semble accablant, » a-t-il déclaré lors d’une récente interview. « Mais avec du recul, ce ne sont que quelques centaines d’appels. »
Un futur incertain
À 64 ans, Curtis, qui a été membre de la Chambre des représentants et maire, se décrit comme « normal » et n’hésite pas à exprimer son désaccord avec Trump. Il pourrait bientôt faire face à des défis similaires, car il est observé comme un vote décisif potentiel au Sénat, où trois nominations controversées de Trump sont en cours d’examen.
Parmi ces nominations figure Tulsi Gabbard, dont la candidature au poste de directrice du renseignement national semble compromise après une longue audition devant le Comité du renseignement.
Portrait de John Curtis

John Curtis s’affiche comme une figure atypique dans un paysage politique de plus en plus polarisé. Sa volonté de dialoguer et de s’opposer à la pensée unique pourrait influencer la dynamique au sein du Sénat américain.