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Le 30 janvier dernier, une annonce discrète a été publiée, mettant fin à un vide diplomatique à Moscou. Nicolas de Rivière, ancien représentant de la France auprès des Nations Unies, a été nommé nouvel ambassadeur de France en Russie. Ce poste est particulièrement chargé de responsabilités, surtout dans le contexte actuel de tensions dues à la guerre en Ukraine qui dure depuis près de trois ans.
Une nomination attendue
Cette nomination a été confirmée par Emmanuel Macron, qui a désigné Nicolas de Rivière comme « ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République française auprès de la Fédération de Russie ». Cela met fin à une attente prolongée pour un rôle crucial dans la diplomatie française.
La situation était complexe pour Paris, en particulier avec le soutien de la France à l’Ukraine dans ce conflit. Cette nomination survient après le départ de l’ex-ambassadeur français à Moscou, Pierre Lévy, qui avait occupé son poste pendant quatre ans.
Le contexte diplomatique
Au cours des derniers mois, les relations entre la France et la Russie ont été tendues, exacerbées par les sanctions occidentales. Ces dernières ont considérablement réduit les contacts officiels entre les diplomates russes et leurs homologues européens et américains.
La nomination d’un nouvel ambassadeur était d’autant plus pressante après le départ de Pierre Lévy, qui avait été très sollicité durant son mandat, notamment pendant la crise de la Covid-19 et l’escalade du conflit en Ukraine.
L’agrément de Moscou
La nomination de Nicolas de Rivière a également nécessité l’agrément des autorités russes. Comme l’avait souligné un rapport, cette étape est conforme aux usages diplomatiques. Pendant six mois, l’ambassade a été dirigée par Zacharie Gross, ministre-conseiller, en attendant l’officialisation du nouvel ambassadeur.
Le parcours de Nicolas de Rivière
Représentant permanent de la France au Conseil de sécurité des Nations Unies depuis 2019, Nicolas de Rivière est un diplomate aguerri. Son expérience inclut des responsabilités au Quai d’Orsay, ainsi qu’à La Haye et Washington. Il a également travaillé sous la direction d’anciens ministres des affaires étrangères tels que Dominique de Villepin et Michel Barnier.