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Gustavo Petro critique les politiques migratoires de Trump
Le président colombien Gustavo Petro a comparé les politiques du président américain Donald Trump concernant les migrants à de « pratiques fascistes », soulignant que Trump perçoit chaque immigrant comme un « criminel ».
Des accusations de traitement inhumain
Lors d’une interview avec une chaîne de télévision privée, Petro a dénoncé la « traitement cruel » réservé aux migrants aux États-Unis. Il a expliqué que la situation ne se limite plus à la question des papiers, mais que cela dépend également de l’apparence. « Si vous ne réussissez pas à passer un test de race d’un seul coup d’œil, vous êtes agressé. C’est cela le fascisme, qui découle d’un racisme ancien », a-t-il déclaré.
Des parallèles historiques
Interrogé sur la possibilité de qualifier Trump de « fasciste », Petro a répondu : « Cette politique, qui consiste à criminaliser des groupes pour gagner le soutien de la majorité, est exactement ce qu’Hitler a fait en 1933 en ciblant les Juifs et les socialistes ».
Les opérations de déportation
Le président colombien, âgé de 64 ans, a également mis en parallèle les opérations de déportation des migrants irréguliers des États-Unis avec les méthodes utilisées dans les « camps de concentration » de l’Allemagne nazie. Cette déclaration s’inscrit dans un climat de tension qui perdure entre Petro et Trump concernant les politiques migratoires de ce dernier.
Tensions entre la Colombie et les États-Unis
Trump a récemment annoncé des sanctions contre la Colombie avant de faire marche arrière, ce qui a aggravé les tensions suite à la décision de Bogotá de renvoyer des avions militaires américains transportant des migrants expulsés par les États-Unis.
Dans la soirée de ce même jour, Bogotá a annoncé que « la crise avait été dépassée » et que Washington avait retiré sa menace d’imposer des droits de douane de 25 % sur toutes les marchandises colombiennes entrant aux États-Unis, avec une possibilité de doublement des droits dans une semaine si nécessaire.
Accord entre Bogotá et Washington
Les États-Unis ont confirmé que le gouvernement colombien avait accepté toutes leurs conditions, « y compris l’acceptation sans restrictions de tous les étrangers irréguliers de Colombie expulsés des États-Unis, y compris à bord d’avions militaires américains, sans délai ».