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L’évolution de la relation Zuckerberg-Trump et ses implications
La relation entre Mark Zuckerberg et la société Meta avec l’administration de Donald Trump et l’aile républicaine a toujours été complexe. Bien qu’elle se soit améliorée récemment après la réélection de Trump, elle a commencé de manière tumultueuse.
Ces perturbations sont principalement dues à deux points. Le premier concerne les publications de Trump sur les réseaux sociaux, jugées par certaines plateformes comme étant nuisibles et incitant à la haine. Le second point réside dans la politique de Facebook et de Meta, qui a tendance à pencher vers la gauche libérale.
Un rapprochement réfléchi
Ce rapprochement n’a pas été le fruit du hasard, mais le résultat d’efforts soutenus de Joel Kaplan, un membre influent du Parti républicain au sein de Facebook. Kaplan a consacré les neuf dernières années à rapprocher Meta de Trump, au point où Zuckerberg a été vu aux côtés de la famille Trump lors de la cérémonie d’inauguration du président américain actuel.
En décembre 2015, Donald Trump a publié un message controversé sur Facebook appelant à interdire l’entrée des musulmans aux États-Unis, provoquant une immense réaction mondiale, y compris de la part des employés de Facebook eux-mêmes qui demandaient la suppression du post.
Le défi de la modération
Kaplan, qui faisait alors partie de l’administration Bush, a suggéré à Zuckerberg de ne pas supprimer le post. Par la suite, le conseil d’administration de Facebook a décidé d’exempter les politiciens des règles de modération de contenu, permettant ainsi une certaine liberté d’expression, ce qui a suscité la colère de Zuckerberg.
Avec le temps, Kaplan a vu son rôle se renforcer au sein de Facebook, devenant l’homme clé pour la gestion du contenu, tout en adaptant les règles de modération en faveur des républicains et en laissant la place à une plus grande liberté d’expression au sein de la plateforme.
Qui est Joel Kaplan ?
Joel Kaplan a rejoint Meta en 2011 après avoir été vice-chef de cabinet durant huit ans sous l’administration de George W. Bush. Il a également été membre des Marines et a travaillé comme conseiller juridique auprès du juge de la Cour suprême Antonin Scalia.
En 2018, Kaplan a suscité des controverses en soutenant la nomination de Brett Kavanaugh, connu pour ses positions conservatrices, ce qui a provoqué des remous au sein de l’entreprise.
Réactions face à la politique de Facebook
La relation entre Trump et Facebook n’a pas été simple. Trump et ses partisans ont souvent accusé la plateforme de favoritisme envers les libéraux et de diffusion de fausses informations à son encontre.
Kaplan a tenté de gérer cette crise, permettant aux contenus pro-républicains d’être publiés sans restrictions, tout en évitant de sanctionner les publications contenant des fausses informations. Cependant, l’ambiance s’est tendue en 2020 avec les manifestations liées à George Floyd, lorsque les employés ont demandé la suppression de certains posts de Trump incitant à la violence.
Un changement de cap à l’horizon
Avec l’élection de Trump en 2025, Zuckerberg a annoncé des changements significatifs dans la politique de contenu de Meta, en supprimant les restrictions précédentes et en rendant la plateforme plus permissive. Ce virage a également entraîné un abandon des valeurs de diversité et d’inclusion que l’entreprise avait promues auparavant.
Cette nouvelle orientation a suscité des inquiétudes au sein de l’entreprise, les employés étant désormais plus prudents pour préserver leur emploi dans un environnement devenu plus strict vis-à-vis des discussions politiques.