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Les tensions entre l’Union européenne (UE) et les États-Unis sont montées d’un cran avec les menaces du président américain Donald Trump d’imposer des droits de douane sur les États membres. Les réactions au sein de l’UE révèlent des divisions sur la stratégie à adopter face à cette situation.
La position de l’UE face aux menaces de Trump
La présidence du Parlement européen appelle à la prudence, tandis que le commissaire européen au Commerce n’exclut pas une réponse forte. La France, de son côté, exhorte Bruxelles à se préparer à des éventuelles ritorsions. Cette menace de hausse des droits de douane met en lumière les fractures internes à l’UE concernant la manière de réagir face à la Maison Blanche.
Viktor Orban et le soutien à Trump
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, se positionne clairement aux côtés de Trump, qualifiant la situation de tornade qui balayera l’Europe. Sur les réseaux sociaux, il mentionne que les mesures de Trump bouleversent le monde et que l’UE va traverser des mois difficiles. Orban insiste sur la nécessité de trouver un accord pour préserver les relations économiques avec les États-Unis, tout en critiquant les bureaucrates de Bruxelles.
Réaction des institutions européennes
La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, déclare que les guerres commerciales n’apportent rien de bon et qu’il est essentiel de les éviter. Elle souligne que l’UE, même si elle est composée de petits acteurs individuellement, représente ensemble une force significative sur la scène mondiale. La relation commerciale de 1 500 milliards d’euros entre l’UE et les États-Unis est jugée trop précieuse pour être mise en péril par des mesures protectionnistes.
La position de la France
Le ministre français de l’Industrie, Marc Ferracci, souligne la nécessité pour l’UE de ne pas faire de concessions dès le début des négociations. Il appelle à une position commune et à une préparation aux répercussions potentielles. Laurent Saint-Martin, ministre du Commerce, insiste sur le fait que l’Europe doit agir de manière proactive face aux menaces américaines et qu’elle doit être prête à réagir si nécessaire.
Les défis de l’unité européenne
Pour l’heure, l’unité au sein de l’UE semble compromise. Dans un éventuel conflit avec Washington, l’UE pourrait ne pas compter sur le soutien de Londres. Selon des sources, le Premier ministre britannique, Keir Starmer, ne prévoit pas de soutenir des ritorsions commerciales, malgré les menaces déjà exprimées par Emmanuel Macron et Olaf Scholz. Starmer considère que maintenir de bonnes relations tant avec les États-Unis qu’avec l’Europe continentale est essentiel pour le Royaume-Uni.