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Donald Trump a déclaré mardi soir vouloir prendre le contrôle de la bande de Gaza, pour déloger plus de deux millions de Palestiniens vivant dans l’enclave et la transformer en « Côte d’Azur du Moyen-Orient ». La proposition a suscité des réactions internationales variées, allant de l’enthousiasme à la condamnation.
Réactions des dirigeants et des gouvernements
Présent aux côtés de Trump à la Maison Blanche, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a exprimé sa satisfaction, affirmant que cette proposition pourrait « changer l’Histoire ». Les réactions aux propos de Trump se sont multipliées le 5 février. L’Arabie saoudite a rappelé sa volonté d’établir un « État palestinien indépendant », tandis que le Hamas a qualifié le plan de « raciste », visant à « éradiquer la cause palestinienne ».
Opposition des élus démocrates américains
Des élus démocrates s’insurgent contre la proposition de Trump. Le représentant Eric Swalwell (Californie) a demandé sur les réseaux sociaux : « Les États-Unis vont occuper Gaza ? Il ne nous avait pas promis la fin des guerres sans fin ? » Le sénateur Chris Murphy (Connecticut) a qualifié cette suggestion de « blague tordue », affirmant qu’une invasion américaine de Gaza pourrait entraîner « le massacre de milliers de soldats américains et des décennies de guerre au Moyen-Orient ». D’autres ont évoqué un « nettoyage ethnique » en réponse aux plans de Trump.
Réactions de l’extrême droite israélienne
Peu après la déclaration de Trump, l’ex-ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a exprimé sa joie sur X (ex-Twitter), en disant : « Donald, ça ressemble au début d’une amitié magnifique. » Cela met en lumière le soutien de l’extrême droite israélienne à la proposition américaine.
Critiques du Hamas
Le mouvement islamiste palestinien a vivement réagi aux propos de Trump. Abdel Latif al-Qanou, porte-parole du Hamas, a déclaré que la « position raciste » des États-Unis s’aligne avec celle de l’extrême droite israélienne, visant à déplacer le peuple palestinien. Sami Abu Zuhri, un autre dirigeant du Hamas, a estimé que cette volonté de déplacer des Palestiniens serait une « recette pour créer le chaos » au Proche-Orient. L’ambassadeur palestinien à l’ONU, Riyad Mansour, a appelé à respecter les souhaits du peuple palestinien.
Vision de Nétanyahou
Nétanyahou semble également optimiste quant à cette proposition, déclarant que son objectif est de s’assurer que Gaza ne représente plus une menace pour Israël. Il a mentionné que Trump « voit un avenir différent pour ce morceau de terre » marqué par le terrorisme et les conflits.
Prise de contrôle à long terme de Gaza
Trump a affirmé lors de la conférence de presse que « les États-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza », avec l’intention d’en être propriétaire à long terme. Il a évoqué la nécessité de démanteler toutes les armes dangereuses et de construire des « logements de qualité » dans la région, tout en rêvant de faire de Gaza une destination économique attractive. Il a également promis une visite dans la bande de Gaza, illustrant son engagement envers cette proposition.