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Decathlon, le géant français des articles de sport, se retrouve au cœur de deux enquêtes potentiellement dommageables pour son image. L’émission *Cash Investigation*, diffusée ce jeudi soir sur France 2, et un article du média en ligne Disclose accusent l’entreprise d’avoir comme sous-traitant une société liée au travail forcé des Ouïghours en Chine.
Découvertes inquiétantes
Dans son enquête, *Cash Investigation* met en lumière des pratiques alarmantes concernant l’approvisionnement de Decathlon. La société est accusée de s’approvisionner en textiles auprès du Qingdao Jifa Group, qui aurait des liens avec un réseau de travail forcé en Chine. En réponse à ces allégations, Decathlon a fermement condamné toute forme de travail forcé.
Réactions de Decathlon
En tant que leader du marché français avec près de 100 000 employés et 1 700 magasins dans plus de 70 pays, Decathlon a enregistré un chiffre d’affaires de 15,6 milliards d’euros en 2023, avec un bénéfice net de 931 millions d’euros. Dans un communiqué, l’entreprise a affirmé être engagée au quotidien à respecter l’intégrité et les droits fondamentaux.
Les accusations de travail forcé
Les enquêtes révèlent que du coton utilisé par Decathlon pourrait provenir du Xinjiang, une région chinoise où des violations des droits humains sont signalées. Des ONG soutiennent que des Ouïghours seraient victimes de travail forcé dans cette région, bien que ces allégations restent à confirmer par des sources indépendantes.
Communication interne et vigilance
En amont de la diffusion de l’enquête, un mail interne a été envoyé aux employés de Decathlon. Celui-ci les invite à rester vigilants sur les communications concernant l’entreprise et à rediriger les journalistes vers le service de communication. La direction a également exprimé sa compréhension des préoccupations possibles des employés face à ces accusations.
Images révélatrices
