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Le 10 février 2025, alors que Paris accueille des dirigeants internationaux pour un sommet dédié à l’intelligence artificielle, plusieurs thèmes importants émergent dans le paysage politique français. Ce rendez-vous convoqué par Emmanuel Macron soulève des questions sur le leadership de la France en matière d’IA, ainsi que sur des sujets brûlants tels que le droit du sol et les prochaines élections présidentielles.
Paris, capitale de l’intelligence artificielle
Des figures majeures de la politique mondiale, dont le vice-président américain et le vice-Premier ministre chinois, se sont réunies à Paris aux côtés de représentants de la Commission européenne et des géants de la technologie. Emmanuel Macron a pour ambition de positionner la France comme un leader dans le domaine de l’intelligence artificielle, après avoir annoncé un investissement privé de 109 milliards d’euros dans ce secteur. Ce sommet pourrait être une opportunité pour le président français de trouver un nouvel élan sur la scène internationale.
Le débat sur l’identité française et le droit du sol
Gérald Darmanin a exprimé son ouverture à un débat national sur le droit du sol, suite à un vote restreignant ce droit à Mayotte. Cette proposition divise déjà le gouvernement : tandis que Darmanin et Bruno Retailleau soutiennent l’idée, Élisabeth Borne et Éric Lombard y sont opposés. François Bayrou souhaite élargir le débat à la question de l’identité française et des devoirs qui y sont liés. Ce sujet pourrait également susciter des divisions au sein de la gauche.
Primaire du bloc central pour la présidentielle
Gérald Darmanin a suggéré que des primaires soient organisées au sein du bloc central pour les élections présidentielles, évoquant le risque d’un second tour entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon si plusieurs candidats émergent. Cependant, certains, comme Édouard Philippe, ne sont pas d’accord et ont déjà annoncé leur candidature, refusant de se soumettre à une primaire.
Nommer Richard Ferrand à la tête du Conseil constitutionnel
Emmanuel Macron a choisi Richard Ferrand pour succéder à Laurent Fabius au poste de président du Conseil constitutionnel, ce dernier arrivant au terme de son mandat de neuf ans début mars. Richard Ferrand, proche du président, est un ancien président de l’Assemblée nationale. Cependant, sa nomination doit être ratifiée par les commissions des lois de l’Assemblée et du Sénat.
Les invités du jour
Parmi les intervenants de l’émission « Les informés » du 10 février, on retrouve :
- Alexandra Schwartzbrod, directrice adjointe de la rédaction de Libération
- Patrice Moyon, journaliste à Ouest France
- François-Xavier Bourmaud, journaliste à l’Opinion
- Stéphane Zumsteeg, directeur du département Opinion d’IPSOS