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Le Venezuela a récemment effectué le rapatriement de migrants expulsés des États-Unis, une démarche qui pourrait marquer un tournant dans ses relations avec Washington.
Rapatriement au Venezuela
Deux avions affrétés par le gouvernement vénézuélien ont atterri lundi soir à Caracas, transportant 190 migrants expulsés des États-Unis. Les ressortissants vénézuéliens sont arrivés à l’aéroport de Maiquetia, situé au nord de la capitale, où le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, a déclaré que chaque vol accueillait 95 passagers. Des journalistes ont remarqué que plusieurs d’entre eux étaient dépourvus de lacets à leurs chaussures.
Un nouveau départ?
Nicolás Maduro, le président vénézuélien, a exprimé sa satisfaction en déclarant à la télévision que ce rapatriement représente un « pas favorable » vers la construction de relations respectueuses et communicatives avec les États-Unis. Malgré cela, Washington ne reconnaît pas Maduro comme le président légitime du Venezuela.
Des vols controversés
Ce rapatriement a été organisé après que Maduro a négocié avec un émissaire américain pour mettre fin aux sanctions en vigueur. Le président américain, Donald Trump, a promis une campagne d’expulsions massive, ciblant particulièrement les migrants venus d’Amérique latine.
En réponse à ces vols, la Maison-Blanche a communiqué sur le réseau social X, affirmant la reprise des expulsions vers le Venezuela, illustrée par des photos de migrants embarquant sous haute surveillance.
Les implications de ces retours
Parmi les rapatriés, certains seraient liés au gang vénézuélien Tren de Aragua, qualifié d’organisation terroriste par Trump. Le gouvernement vénézuélien a assuré avoir démantelé ce groupe, tout en promettant une enquête rigoureuse sur les personnes suspectées d’y appartenir.
Malgré les inquiétudes, Caracas souligne que la majorité des migrants sont des individus honnêtes et travailleurs, victimes d’une stigmatisation injuste.
Libération d’Américains
Ce rapatriement s’inscrit dans le cadre d’un échange plus large. Richard Grenell, un émissaire de Trump, avait rencontré Maduro fin janvier pour discuter du retour des Vénézuéliens expulsés, dont des membres présumés du Tren de Aragua, tout en négociant la libération de six Américains détenus au Venezuela.