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Le président du PLR Ville de Genève, Maxime Provini, exprime ses préoccupations face au départ de nombreuses banques du centre-ville genevois.
Une communication à revoir
Après la mise en place du plan pour le climat et celui pour la biodiversité, la question de l’attractivité de Genève doit-elle enfin être mise en avant ? La Ville semble privilégier une communication bien rodée, alors que le dialogue direct avec certaines entreprises laisse à désirer.
Des départs préoccupants
Lors d’un récent débat sur la chaîne Léman Bleu, un magistrat a minimisé le départ de SGS vers Zoug, le qualifiant de « pas si grave ». Pourtant, lorsque la liste des entreprises ayant quitté le centre-ville est évoquée, il relativise les raisons, soutenant qu’il ne s’agit pas d’un problème fiscal, puisque ces entreprises s’installent dans des communes où le taux d’imposition additionnel est plus élevé. Mais alors, où se situe réellement le problème ?
Les enjeux de l’attractivité
Le Conseil administratif, trop occupé à utiliser les centaines de millions de bénéfices issus du trading de matières premières, semble ignorer le départ massif des banques. Des questions se posent : a-t-il envisagé des démarches pour attirer de nouveaux acteurs économiques ? Souhaite-t-il créer de nouveaux espaces de bureaux adaptés aux besoins des grandes entreprises ? Que va devenir l’immeuble libéré par SGS ? Qui s’occupe de rendre le centre-ville attrayant pour les entreprises ?
Une légèreté inquiétante
Il est préoccupant de constater la légèreté avec laquelle la majorité actuelle du Conseil administratif aborde la question des entreprises. Adepte des résultats extraordinaires provenant d’activités qu’elle critique par ailleurs, elle pourrait rapidement faire face à une réalité plus difficile si ces sociétés rencontrent des baisses de performance ou trouvent de meilleures opportunités ailleurs.
Un avenir à construire
Le Parti libéral-radical s’engage à continuer son combat pour une ville attractive et à l’écoute de ses entreprises, sans lesquelles aucune politique publique ne pourrait être financée.
