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Oxfam a récemment lancé un appel à la taxation des super-riches lors d’un événement à Rome, plaidant pour une réforme fiscale qui pourrait réduire les inégalités croissantes dans le monde. Jayati Ghosh, économiste au développement, a souligné l’importance d’imposer une taxe de 2 % sur le revenu des plus riches.
Un appel à l’action
Lors de la conférence organisée par Oxfam Italie et Nens, Ghosh a exprimé ses préoccupations sur les systèmes fiscaux actuels qui, selon elle, favorisent les plus riches au détriment des plus vulnérables. Elle a mentionné que les discussions sur ce sujet s’étaient récemment déplacées vers les Nations Unies, saluant le retrait des États-Unis qui auraient cherché à affaiblir la proposition.
Les défis de la réforme fiscale
Mikhail Maslennikov, conseiller politique d’Oxfam Italie, a critiqué le gouvernement actuel pour sa réforme fiscale qui, selon lui, vise simplement à réduire le prélèvement pour tous sans garantir l’efficacité économique. Il a mis en garde contre un affaiblissement de la progressivité du système fiscal, ce qui pourrait conduire à des accords injustes avec les contribuables.
Un soutien populaire croissant
Une enquête récente a révélé que 70 % des Italiens soutiennent l’idée d’une imposition européenne sur les grandes fortunes. En Italie, cela concernerait le 0,1 % le plus riche de la population, soit environ 50 000 citoyens disposant d’un patrimoine net supérieur à 5,4 millions d’euros.
Un appel à la responsabilité politique
Roberto Barbieri, directeur d’Oxfam Italie, a lancé un appel aux forces progressistes présentes lors de l’événement, leur demandant d’agir avec courage face à la nécessité d’un système fiscal plus juste. Il a noté que les systèmes fiscaux devraient être des outils utilisés pour lutter contre les inégalités plutôt que de servir les intérêts des plus riches.