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Les habitants d’Arles expriment leurs inquiétudes suite à l’annonce du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, concernant l’accueil potentiel des 100 plus grands narcotrafiquants de France dans leur prison locale. Lors de sa visite à la maison centrale d’Arles, vendredi dernier, il a révélé que cet établissement fait partie des quatre candidats pour ce regroupement prévu à partir du 31 juillet prochain.
Des réactions mitigées des riverains
Frédéric et Nathalie, qui vivent juste en face de la prison, partagent une vue sur des « miradors, des murs et des barbelés ». Ils ne cachent pas leur mécontentement : « On n’a pas envie, qu’ils les mettent autre part ! » s’exclame Frédéric. Bien que rien ne soit encore décidé, l’annonce a suscité des craintes parmi les résidents. Nathalie souligne que le confinement des narcotrafiquants pourrait entraîner une augmentation de l’insécurité, notamment avec les visites des proches.

Un manque de communication
Les habitants ont pris connaissance de la situation par les médias et regrettent de ne pas avoir reçu d’informations directement dans leur boîte aux lettres. Frédéric se montre critique : « Je trouve ça complètement con. À quoi ça sert ? Sinon de créer un plus gros cartel… » Il plaide pour une prison située en pleine campagne, loin des zones habitables.
Optimisme mitigé
À quelques maisons de là, Lisa adopte une perspective plus détendue : « Ça ne change pas grand-chose. Que ce soit pour de la drogue, des meurtres ou des violences, on est dans le même registre : dans le très sombre ». La maison centrale abrite déjà des condamnés à de longues peines. De plus, le ministre a promis un « dispositif de sécurité exceptionnel » pour limiter les communications avec l’extérieur.
Inquiétudes concernant l’immobilier
Clément, père de deux enfants vivant également à proximité, se montre inquiet pour la sécurité de sa famille et pour l’impact sur le marché immobilier local. Il envisage de se regrouper avec d’autres voisins pour former un collectif et défendre leurs intérêts.
Gérald Darmanin espère finaliser le choix de l’établissement d’ici une semaine, permettant ainsi le déménagement des narcotrafiquants dans les délais impartis.