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Une attaque à l’arme blanche à Mulhouse (Haut-Rhin) a coûté la vie à un homme et blessé plusieurs policiers municipaux, selon les autorités. L’incident s’est produit le samedi 22 février, et le suspect, âgé de 37 ans et fiché pour prévention du terrorisme, a été arrêté. Le Parquet national antiterroriste a pris en charge l’enquête, tandis que le président de la République, Emmanuel Macron, a qualifié l’événement d’* »acte terroriste islamiste (…) qui ne fait pas de doute »*. Voici les détails de cette tragédie.
Une attaque en plein après-midi
Les événements se sont déroulés peu avant 16 heures, près d’un marché couvert au cœur d’un quartier animé de Mulhouse. Un individu a attaqué plusieurs policiers municipaux en criant * »Allah Akbar »*, puis a également agressé un passant. Un important dispositif policier avait été mis en place en début d’après-midi pour sécuriser une manifestation de soutien au Congo.
Suite à l’attaque, quatre périmètres de sécurité ont été établis autour des lieux des agressions et de l’arrestation du suspect. De nombreux policiers ainsi que des militaires de l’opération Sentinelle ont été déployés pour renforcer la sécurité.
Un mort et plusieurs policiers municipaux blessés
Un passant, qui s’est interposé lors de l’attaque, a perdu la vie. Selon le Parquet national antiterroriste, trois policiers municipaux ont été blessés. Le procureur de Mulhouse, Nicolas Heitz, a précisé que deux d’entre eux étaient gravement blessés, l’un à la carotide et l’autre au thorax, nécessitant des soins en urgence absolue. D’autres policiers ont également été légèrement touchés.
Un suspect, fiché pour prévention du terrorisme, a été arrêté
Le suspect a été identifié comme étant fiché au FSPRT, le fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Le Parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour * »assassinat en relation avec une entreprise terroriste »* et * »tentative d’assassinats en relation avec une entreprise terroriste sur personnes dépositaires de l’autorité publique »*. Les investigations sont menées par la sous-direction antiterroriste (SDAT) et d’autres services compétents.
L’individu, en garde à vue, est un Algérien en situation irrégulière, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Il a été rejeté par l’Algérie à plusieurs reprises et avait déjà été condamné pour apologie du terrorisme, présentant également des troubles psychologiques.
Emmanuel Macron évoque un « acte terroriste islamiste »
Lors d’un déplacement au Salon de l’agriculture à Paris, Emmanuel Macron a qualifié l’incident d’* »acte terroriste islamiste »*. Il a réaffirmé la détermination du gouvernement à lutter contre le terrorisme, exprimant ses condoléances aux proches de la victime et sa solidarité avec la nation. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a également souligné que * »c’est le terroriste islamiste qui a frappé »*, et a prévu de se rendre sur les lieux de l’attaque.
François Bayrou, le Premier ministre, a déclaré sur X que * »le fanatisme a encore frappé et nous sommes en deuil »,* tandis que Michèle Lutz, la maire de Mulhouse, a exprimé sa tristesse face à cette * »horreur »*, adressant des pensées aux victimes et à leurs familles.