Table of Contents
Le maire de Bures-sur-Yvette, une commune de l’Essonne située à environ 20 kilomètres au sud-ouest de Paris, a exprimé son indignation face aux moqueries répétées du Rassemblement National (RN) à l’encontre de sa ville. Lors d’une interview accordée au Parisien, il a dénoncé les déclarations dévalorisantes de membres du RN, y compris Marine Le Pen.
Des propos condescendants
Ce samedi 22 février, le maire a fait référence à plusieurs extraits d’interviews et de reportages où des représentants du RN se moquent de Bures-sur-Yvette. Dans un montage vidéo partagé sur son compte Facebook, il a mis en lumière ces remarques, qui selon lui, présentent sa commune comme *« perdue au fin fond du monde »*.
Exemples de moqueries
Dans le documentaire *« Un an avec Jordan Bardella »*, diffusé sur C8 le 20 février, Marine Le Pen ironise sur Bures-sur-Yvette, la qualifiant de circonscription insignifiante après les élections européennes de 2024. De son côté, le député Jean-Philippe Tanguy a déclaré depuis l’Assemblée nationale : *« On n’était pas à annoncer aux Anglais l’heure de fermeture de la déchetterie de La Trinité-sur-Mer ou l’heure des séances de cinéma de Bures-sur-Yvette »*.
Une ville dynamique et accueillante
Fatigué par ces commentaires, le maire a affirmé que les remarques de Marine Le Pen et Jean-Philippe Tanguy sont condescendantes et offensantes pour les habitants de Bures-sur-Yvette. Il a souligné que *« Bures-sur-Yvette est une ville où il fait bon vivre, dynamique, accueillante et solidaire »*, et a insisté sur le fait qu’elle est *« ouverte à tous, mais surtout pas au RN et à ses idées »*. En conclusion de sa vidéo, il a répété : *« On ne vous veut pas à Bures-sur-Yvette »*.