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Le sommet BRICS s’est tenu à Moscou, réunissant des responsables, diplomates et experts des pays membres pour discuter des perspectives de gestion internationale et de coopération éducative. L’événement a été organisé par l’Académie russe de l’économie nationale et de l’administration publique, rendant compte de l’importance croissante du groupe sur la scène mondiale.
Collaboration éducative au cœur des discussions
Au cours de la séance plénière, Aïrat Gatiyatov, vice-ministre des Sciences et de l’Enseignement supérieur de Russie, a abordé le thème de la coopération entre les pays BRICS dans le secteur de l’éducation. Il a souligné que le groupe tient des réunions annuelles impliquant des hauts responsables et des ministres, ainsi qu’une collaboration de recherche qui inclut 13 groupes de travail dans des domaines variés, allant de la biomédecine à l’astronomie. Gatiyatov a également mentionné que le programme de sciences, technologies et innovation des BRICS a soutenu 157 projets multilatéraux, dont 116 avec une participation russe, avec l’intention de lancer un nouveau concours en 2025 centré sur l’innovation.
Le point de vue égyptien sur l’impact des BRICS
Lors de l’ouverture du sommet, l’ambassadeur égyptien en Russie, Nazeih El Naggar, a salué la présidence russe du BRICS pour l’année 2024, la qualifiant d’« événement historique », notamment suite à l’élargissement de l’adhésion au groupe. El Naggar a affirmé que le BRICS ne s’oppose à aucune entité, mais vise à renforcer la coopération économique et l’utilisation conjointe des ressources, tout en abordant les crises mondiales et en favorisant la stabilité internationale.
Le rôle des Émirats dans la gestion internationale
Le centre Trends pour la recherche et les consultations des Émirats Arabes Unis a également été partenaire de l’événement, organisant une session intitulée « Les BRICS comme moteur de transformation des principes de gestion internationale ». Lors de cette session, le Dr. Mohammed Al Ali, président du centre, a souligné l’importance d’améliorer le développement éducatif et les capacités de recherche au sein des pays BRICS. Il a plaidé pour l’harmonisation des normes académiques et le développement de plateformes d’apprentissage numérique avancées, afin de préparer une génération capable de s’adapter à l’avenir numérique et aux exigences du marché mondial.
Ce sommet, intitulé « L’ère des BRICS », témoigne de l’héritage croissant du groupe sur la scène mondiale, avec une attention particulière portée à l’éducation, à l’économie et à la gestion internationale.