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Le ministre des Affaires étrangères polonais, Radoslaw Sikorski, a récemment déclaré que la Pologne est prête à offrir son soutien logistique aux pays souhaitant envoyer des troupes en Ukraine. Cette annonce intervient dans un contexte où plusieurs nations envisagent d’intervenir directement dans le conflit.
Une base logistique pour les nations alliées
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision japonaise NHK, Sikorski a affirmé : « La Pologne sera une base de soutien logistique pour les pays qui souhaitent envoyer des troupes en Ukraine. » Il a précisé que son pays pourrait fournir des infrastructures telles que des aéroports et des chemins de fer pour faciliter le déploiement des forces armées.

La position de la Pologne sur l’envoi de troupes
Malgré son offre de soutien logistique, Sikorski a indiqué qu’il n’est pas en faveur de l’envoi de troupes polonaises en Ukraine, soulignant que la priorité reste la protection des frontières de la Pologne.
Réactions internationales
Dans un contexte similaire, le président roumain Eli Bolojan a exprimé que la Roumanie est prête à devenir un centre logistique pour les forces de paix européennes, mais n’envisage pas d’envoyer ses propres troupes en Ukraine.
Par ailleurs, selon le Wall Street Journal, le Premier ministre britannique pourrait proposer à Donald Trump un plan conjoint avec la France pour déployer des forces de paix européennes si un accord de paix est atteint entre Moscou et Kiev. Cette initiative pourrait voir les États-Unis jouer un rôle de soutien sans déployer de troupes sur le terrain.
Les perspectives des autres pays
Le président américain, Donald Trump, a récemment déclaré que son homologue russe, Vladimir Poutine, pourrait accepter la présence de forces de paix européennes en Ukraine, dans le cadre d’un éventuel règlement du conflit. Cette déclaration s’inscrit dans le cadre d’une discussion plus large sur la sécurité en Europe et la nécessité d’une intervention internationale.

Rejet des envois par d’autres nations
La Turquie a également nié les informations selon lesquelles elle envisagerait d’envoyer des troupes en Ukraine, préférant se concentrer sur une médiation diplomatique. De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov, a déclaré que son pays ne considère pas le déploiement de forces de paix européennes en Ukraine.

Conclusion des dirigeants européens
Le président roumain Klaus Iohannis a réitéré la position de son pays, affirmant qu’aucune troupe ne sera envoyée en Ukraine. Pendant ce temps, le Premier ministre britannique Keir Starmer a souligné que tout déploiement de forces européennes devrait être soutenu par des garanties américaines.
