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Une prévalence croissante des antidépresseurs en France
En France, plus de 7 millions de personnes prennent des antidépresseurs. Ces médicaments sont prescrits pour soulager les symptômes de la dépression, tels que la tristesse et le ralentissement moteur. Les antidépresseurs agissent au niveau du cerveau en modifiant certains messages chimiques des neurones.
Les effets secondaires préoccupants
Ces substances ne sont pas sans risques pour la santé. D’après le site EM Consulte, les effets secondaires des antidépresseurs sont nombreux. Au niveau psychique, ils peuvent causer une anxiété, des troubles du sommeil, ainsi qu’une sensation de confusion mentale. De plus, des effets physiques comme des tremblements, des troubles cognitifs, et des problèmes digestifs, notamment une bouche sèche ou des troubles cardiaques, peuvent survenir.
Un lien entre antidépresseurs et déclin cognitif
Selon les conclusions d’une nouvelle étude, les antidépresseurs pourraient accélérer le déclin cognitif chez les personnes atteintes de démence, d’après les résultats publiés dans la revue BMC Medicine. Cette étude a analysé les données de 18 740 patients, parmi lesquels 11 912 prescriptions d’antidépresseurs ont été enregistrées.
Les implications de cette recherche
« Les symptômes dépressifs peuvent à la fois aggraver le déclin cognitif et altérer la qualité de vie, il est donc crucial de les traiter. Nos résultats doivent aider les médecins à choisir les antidépresseurs les mieux adaptés aux patients atteints de démence », explique Sara Garcia Ptacek, chercheuse au Karolinska Institutet et dernière auteure de l’étude.
Une étude comparative sur différents antidépresseurs
Les chercheurs ont suivi le développement cognitif des patients, comparant des groupes recevant des traitements médicamenteux et non médicamenteux. Bien qu’il soit difficile de déterminer si le déclin cognitif est dû aux médicaments ou aux symptômes dépressifs, il a été constaté que certains antidépresseurs, comme l’escitalopram, sont associés à un déclin cognitif plus rapide.
Les scientifiques ont également noté que la mirtazapine, ayant un mécanisme d’action différent, a eu moins d’impact cognitif négatif par rapport à l’escitalopram.