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Le 10 mars, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), basé au Royaume-Uni, a rapporté que 973 civils ont été tués en seulement trois jours en Syrie. Ces violences sont attribuées aux forces de sécurité syriennes et à des groupes alliés, principalement dans l’ouest du pays. Les événements tragiques ont été déclenchés par une attaque violente de partisans de l’ancien président Bachar al-Assad à Jablé, non loin de Lattaquié, une ville clé pour la minorité alaouite.
Un climat de peur dans la communauté alaouite
Sur le terrain, l’inquiétude grandit au sein de la communauté alaouite. Un habitant du nord-est syrien a déclaré : * »Dans mon village, ils ont tué une famille entière, la mère, le père et leurs enfants, pour pouvoir voler leurs voitures. Certains corps sont encore dans les maisons. »* Ce témoignage illustre l’ampleur des atrocités commises et l’angoisse qui règne parmi la population.
La communauté internationale, incluant l’ONU et Washington, a fermement condamné ces actes de violence, appelant à une cessation immédiate des hostilités.
Réponses des autorités syriennes
En réponse à cette crise, le président syrien par intérim, Ahmad al-Chareh, a promis de traduire en justice les responsables de * »l’effusion de sang de civils »*. Lors d’un discours prononcé dans une mosquée de Damas, il a souligné l’importance de * »préserver l’unité nationale et la paix civile »*. Pour renforcer cette démarche, une * »commission d’enquête indépendante »* a été instaurée afin d’identifier les coupables des violences contre les civils.
Images des événements en Syrie
