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Des émeutes et des troubles deviennent de plus en plus fréquents dans les centres de détention pour mineurs en Italie, de Milan à Bari. C’est ce qu’a déclaré Aldo di Giacomo, secrétaire du Syndicat de la police pénitentiaire (Spp), en commentant les derniers incidents survenus hier après-midi au **centre de détention pour mineurs Fornelli de Bari**.
Les événements récents
Selon les informations fournies par Federico Pilagatti, secrétaire du Syndicat autonome de la police pénitentiaire (Sappe), les troubles ont éclaté lorsque certains détenus ont agressé à coups de pied et de poing deux agents en service, endommageant les équipements et s’emparant de la 3ème section. Il s’agissait d’une véritable révolte. Des patrouilles de police ont rapidement sécurisé les zones externes et internes du pénitencier, où certains détenus s’étaient retranchés dans une section.
Les conséquences des émeutes
Au cours de la révolte d’hier, trois agents de police ont été blessés, notamment l’un d’eux qui a subi des blessures près de l’œil gauche, tandis qu’un autre a été mis au repos pour état d’anxiété. Pilagatti a expliqué que les détenus avaient tenté de prendre les clés aux policiers pour atteindre la loge et potentiellement s’évader.
Une situation alarmante
La situation au centre de détention pour mineurs de Bari est décrite comme fragile et insoutenable. Il est urgent de renforcer les effectifs de la police pénitentiaire, dont l’insuffisance et la précarité sont dénoncées depuis des mois. Pilagatti a également souligné deux autres problèmes majeurs : d’une part, l’impossibilité de garder ensemble des mineurs de 16-17 ans avec de jeunes adultes jusqu’à 25 ans, qui étaient mineurs au moment des faits ; d’autre part, la nécessité de peines exemplaires pour des crimes particulièrement graves.
Appel à l’action
« Nous demandons » a déclaré Pilagatti « que le Département de la justice juvénile se réveille car il en va non seulement de la légitimité des institutions au sein des prisons, mais aussi de l’avenir de nombreux jeunes qui ne peuvent actuellement bénéficier d’une détention et d’un réinsertion comme le prévoit la loi. »