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Le président argentin, Javier Milei, a récemment signé un décret qui valide l’accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) tout en l’exemptant de soumettre un projet de loi pour débat au Congrès.
Décret de Nécessité et d’Urgence
Ce Décret de Nécessité et d’Urgence (DNU) attend actuellement l’approbation de l’institution internationale. Selon le journal argentin ‘Página 12’, le texte précise que les fonds du FMI seront utilisés pour rembourser « les lettres intransférables en dollars détenues par la Banque Centrale » ainsi que « les opérations de crédit public réalisées en 2022 dont le remboursement est prévu dans les quatre ans suivant la ratification de l’accord ».
Politique Économique et Utilisation des Fonds
Le gouvernement argentin a déclaré qu’il ne s’engagerait pas à modifier sa politique économique de déficit zéro. Ainsi, les fonds, dont le montant reste inconnu, « devront être utilisés exclusivement pour régler les dettes de l’État national envers la Banque Centrale et les dettes envers le FMI ».
Justification du Décret
Dans sa justification pour la signature de ce décret, le gouvernement a affirmé que sa compétence ne s’étend pas à l’approbation des termes d’un accord avec le FMI, mais se limite à approuver l’opération de crédit public à travers une loi. De plus, il a été souligné qu’il est « manifestement nécessaire » de mettre un terme aux crédits du FMI et à la dette envers la Banque Centrale, en raison de « la gravité de la situation » qui exige une solution « immédiate ».
Réactions Politiques
En réaction à cette décision, des députés du principal parti d’opposition, Unión por la Patria (UxP), ont déposé une plainte contre le président ainsi que contre tous ceux qui ont participé à la préparation et à la signature du DNU. Ils ont affirmé que ce décret constitue un acte d’endettement vis-à-vis d’un organisme financier (FMI), en violation claire des articles 75 et 76 de la Constitution nationale.